Le Basilic
Aujourd’hui, nous allons parler du basilic. Il est à savoir que toute une partie du mythe français du basilic rejoint celui de la cocatryx. On ne va donc pas en parler, et pour plus de renseignements, je vous laisse aller chercher l’article correspondant.
Alors... L’ocimum basilicum, autrement appelé basilic romain, basilic commun ou grand basilic est une herbe aromatique et condimentaire de la famille des lamiacées.
« - Non Prof, tu te trompes de basilic.
- Hein ? Oh… je vois… »
Hum hum. Le basilic, en plus d’être une herbe aromatique, est une créature mythologique qui ne date pas d’hier puisqu’elle nous vient de l’Antiquité gréco-romaine. À cette époque le basilic est vu comme un reptile et ce ne sera que plus tard, au Moyen-Âge, qu’il arborera les mêmes caractéristiques que la cocatryx. On va donc parler du basilic antique et non pas de celui du Moyen-Âge, car ce serait une redondance.
La plupart des serpents de la mythologie grecque sont nés du sang de la Gorgone Méduse, ou du moins de celui de la tête tranchée de Méduse (un certain Persée était passé par-là), qui a coulé par terre. Et c’est le cas pour le basilic. Le nom « basilic » vient du grec ancien βασιλίσκον (basilískon) qui signifie « roi » ou « petit roi ». Cela apporte une grande explication quant au fait qu’il soit décrit comme le roi des serpents. En effet, les grecs nommaient une chose selon l’attribut principal de ladite chose, par exemple, Platon est un surnom qui veut dire large, parce que Platon (Aristoclès de son vrai nom) était bien baraqué.
Il est terrible malgré sa petite taille. En gros, il fait la taille d’une vipère mais est bien plus vicelard et dangereux. Outre le poison mortel qu’il sécrète, son regard aussi est mortel : un regard perçant capable de briser la roche et de brûler ce qu’il vise. Il est impossible de l’approcher sans mourir à cause des vapeurs empoisonnées qu’il dégage de son corps (oui, les yeux aussi). Enfin, impossible, pas tout-à-fait. Il y a UN homme qui SAIT. Un homme qui sait mieux que tout le monde et qui nous donne la parade aux pièges mortels du basilic.
« - Top. Je suis un grand penseur grec du IVème siècle avant JC. Élève de Platon et précepteur d’Alexandre le Grand, je fonde ma propre école que je nomme le Lycée. J’ai été pendant très longtemps la référence, notamment grâce à la scolastique qui me préférait à mon maître. Je suis aussi la hantise de tous les scientifiques modernes et de certains vidéastes, comme Bruce d’E-penser. Je suis, je suis, je suis ?
- La mer noire.
- Je dis non. »
Eh oui ! Aristote ma gueule ! Il nous dit bien comment se prévenir du basilic. Il faut simplement lui présenter la face polie (réfléchissante) d’un miroir, ainsi le pouvoir du basilic va se réfléchir et revenir à l’envoyeur, le tuant alors. Si toutefois vous étiez blessés par lui, il existe un remède et un seul pour échapper à la mort : les larmes d’un phénix... Donc, ne soyez pas blessés par un basilic.
Voilà, c’en est fini du basilic. Il me reste donc à vous souhaiter une bonne journée, à bientôt.
/Le Prof
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