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Mythologie Pokémon


Chroniques Pokémon : La création du monde par Arceus

  "Bien le bonjour ! Bienvenue dans le monde incroyable des pokémons ! Mon nom ne te regarde pas. Mais les gens m’appellent amicalement Professeur Pokémon. Ce monde… est peuplé de créatures appelées pokémons ! Pour certains, les pokémons sont des animaux domestiques, pour d’autres, ils sont un moyen de combattre. Pour ma part, l’étude des pokémons est ma profession. Mais avant tout, parle-moi de toi.... Are you a boy or a girl ? Voici mon petit-fils, il s’appelle Shaï-Hulud, c'est un autre admin de la page. Regarde ses articles ils sont biens. Ta quête des pokémons est sur le point de commencer ! Un tout nouveau monde de rêves, d’aventures et de pokémons t’attend ! Bonne chance !"
 
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Comment mieux commencer notre épopée que par le commencement ? Et par commencement, j’entends bien la naissance du monde. Au début donc était le Verbe. Enfin, Arceus. Personne n’a jamais vu ce pokémon. Son existence n’est avérée que par sa présence dans la mythologie. Il aurait créé l’univers de ses mille bras, ainsi que les pokémons. Attention, il n’a pas créé tous les pokémons, seulement quelques-uns, desquels découlent les pokémons que nous connaissons. Il est à noter qu’il peut prendre tous les types possibles.

Il commence par créer Dialga et Palkia, pokémons légendaires régissant le temps et l’espace. Ainsi nait la matière, suivie de près par l’esprit en les pokémons Crehelf (la mémoire), Crefollet (l’émotion) et Crefadet (la volonté). Si Arceus est parfait, ses créations ne le sont pas et cette imperfection s’incarne en Giratina, le pokémon renégat banni dans le monde distorsion représentant l’antimatière et le mal. S’ensuit alors la création de la réalité et de l’idéal avec respectivement Reshiram et Zekrom. Aussi, comme la réalité ne peut jamais être idéale et l’idéal n’étant jamais la vérité, on trouve le pokémon frontière Kyurem.
La base de l’univers créée, Arceus passe à la création de la Terre avec un premier trio de pokémons : Kyogre pour la mer, Groudon pour la terre et Rayquaza pour le ciel. Il crée ensuite Regigigas pour déplacer les continents et former les régions actuelles. Il créé le trio des oiseaux légendaires pour le climat et celui des génies pour la météo. Maintenant que la Terre est fonctionnelle, il ne reste plus qu’à la faire tourner, et pour ce faire il y a Ho-oh (le jour) et Lugia (la nuit). Il ne restera plus que la vie à créer avec Mew, l’ancêtre de tous les pokémons. Oui, car techniquement tous les légendaires cités avant ne sont pas des pokémons mais des dieux ma gueule ! Je vous entends déjà geindre de ne pas me voir développer. Mais nous ne sommes qu’au début de cette aventure ! Et il est question ici d’Arceus.

On retrouve donc dans Arceus les attributs d’un Iahvé, Allah ou tout autre dieu monothéiste. En effet, il est créateur de l’univers, omnipotent, et son attaque signature se nomme « Jugement » (rappelant le jugement dernier). Mais on trouve aussi un peu de religion japonaise, les mille bras faisant référence à la déesse « Sen-ju Kwannon » (déesse qui dérive de la mythologie indienne). De plus, Il est intéressant de noter que si Arceus est un dieu créateur, il laisse néanmoins une part à l’évolutionnisme (non seulement vis-à-vis des évolutions des pokémons, mais aussi en ce que les pokémons sont des évolutions au sens darwinien de Mew). En bref et en conclusion, Arceus est ZE big boss des pokémons.

Au prochain épisode, nous nous intéresserons d’un peu plus près aux légendaires de la matière et de l’esprit.
 
 
 
/ Le Prof

24/03/2016
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Chroniques Pokémon : La création de la matière, de l'antimatière et de l'esprit

 
 
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   Après avoir créé les légendaires, Arceus se repose et laisse la création effective de l’univers à ses enfants. Ainsi commence la création de l’espace et du temps avec respectivement Palkia et Dialga. Mais tous les deux se battent dès qu’ils se rencontrent. Cette bataille titanesque représente de façon allégorique le combat inlassable entre le temps et l’espace, le temps rongeant les corps et les corps recherchant l’immortalité, c’est-à-dire à échapper au temps. Néanmoins, aucun ne prend le pas sur l’autre, car sans le temps, l’univers serait constitué de corps immobiles et sans corps, le temps ne s’appliquerait à rien et n’aurait donc aucune raison d’exister (vous la sentez la philosophie là ? Dites-moi encore que Pokémon c’est pour les gosses). Si leur combat dégouline de puissance divine, point d’inquiétude, puisqu’ils voyagent chacun dans des dimensions différentes, distinctes de la nôtre, et ne se croisent que rarement.

En créant la matière, Dialga et Palkia ont engendré la jalousie d’un autre légendaire : Giratina, le pokémon renégat. Jaloux, donc, de ses frères, il s’empresse de détruire autant de leurs créations qu’il peut. Ce qui est une grande source de désappointement pour Dialga et Palkia (imaginez que votre pimbêche de sœur détruise systématiquement tous les cadeaux que vous faites pour votre maman) mais aussi dans les hautes instances. Beh ouais, Giratina va à l’encontre des desseins du big boss. Et c’est Arceus lui-même qui termine la querelle. En effet, Dieu, par le bruit ennuyé, lui tint à peu près ce langage : « Si t’es pas content, au coin ! » Et Arceus de bannir Giratina dans le monde distorsion, une dimension propre à Giratina qui n’obéit à aucune loi de la physique. Cette dimension n’est pas hermétique. Chaque surface réfléchissante (comme l’eau ou les miroirs) est une porte donnant sur le monde distorsion dont seul Giratina a la clé. Du coup, il n’hésite pas à happer chez lui Dialga ou Palkia quand il le peut pour leur maraver la tronche (heureusement, ces surfaces miroirs n’existent que sur Terre).
 
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Ceci étant, avoir un corps mobile c’est bien, mais avoir un corps qui peut se mouvoir de lui-même c’est mieux. Ainsi l’on voit apparaître le trio des lutins Crehelf, Crefollet et Crefadet qui représentent le savoir, l’émotion et la volonté, autrement dit l’esprit. Ces trois entités sont minuscules face aux titans que sont Dialga et Palkia. Pourtant, ils ont une suprématie sur ces derniers et peuvent les sceller (je veux dire ici qu’ils peuvent les expulser dans leurs dimensions respectives et amoindrir leurs puissance). On a donc de la matière et de l’esprit distincts et indépendants l’un de l’autre mais qui interagissent, et une supériorité de l’esprit sur la matière (Descartes, es-tu là ?). En revanche, le trio de l’esprit se fait défoncer par le Malin Génie – euh je veux dire par Giratina. En effet, ce dernier représente l’inverse du monde intelligible, donc la toute-puissance de l’esprit est inefficace face à lui (Descartes, encore toi !).

Au prochain cours, nous étudierons la modalité du monde, entre réel et idéal.
 
 

/Le Prof

24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Idéal et Réalité

   Je reviens vers vous pour vous parler de manichéisme. Mais si ! Vous savez, c’est quand on dit que tout est noir ou blanc, bon ou mauvais.

La partition qui a été faite entre les pokémons de l’esprit et ceux de l’âme n’est pas anodine. Les mauvaises langues diront : « Ouais, c’est pour faire plus de légendaires, lol. » Ce n’est pas totalement faux, mais c’est quand même bien pensé. Car la différence linguistique qui s’opère entre âme et esprit s’opère aussi dans le monde Pokémon. L’esprit représente la raison et la science quand l’âme reflète d’avantage la foi. L’un la vérité des faits, l’autre la justesse des idées. Bref, vous l’aurez compris, l’esprit se place du côté du réel et l’âme du côté de l’idéal.

Au départ donc, il y a un pokémon noir et blanc. Doté d’une puissance destructrice plus grande que celles de Palkia, Dialga et Giratina réunies (oui monsieur !) mais, heureusement pour nous, doté d’un grand sens de la mesure et de la bonté. Il reste ainsi dans son coin, pépère, flex et tout, jusqu’à l’aube de l’humanité où il commence à s’intéresser à ce qui se passe dans le monde. Et au début d’une forme de Moyen-Âge humain (faisons un petit saut dans le temps), il est amené à intervenir. Il est alors deux jumeaux, princes du royaume naissant des hommes, fils d’un roi dont ils ont hérité la sagesse. Ils veulent plus que tout la paix dans le monde et n’hésitent pas à sacrifier de leur personne pour mettre fin aux conflits. Ému par les jumeaux, le pokémon se présente aux princes et leur propose son aide, ce qui marche plutôt bien. Jusqu’au jour où les deux frères se brouillent, mais se brouillent sévère. Pour résoudre un problème, l’un prône une solution réaliste, l’autre une solution idéale. Chacune des solutions semble juste, mais elles n’arrivent pas à coexister. Et l’un et l’autre des frères ne cèdent pas au compromis (c’est là qu’on trouve le manichéisme, suivez un peu bon sang !). Le pokémon ne sait plus où donner de la tête et n’arrive pas à trancher le débat de manière juste. Il se trouve face au plus gros paradoxe qu’il ait jamais connu. Et il n’aime pas les paradoxes. Mais alors pas du tout.

La solution la plus simple qu’il a alors trouvée a été de se scinder en deux. D’un côté on trouve Reshiram, un dragon entièrement blanc, aux yeux bleus et crachant le feu, d’un autre côté on trouve Zekrom, un dragon noir de jais, aux yeux rouges et crachant la foudre (on note une référence à Yu-gi-oh). Le principe étant que chacun se bat avec la moitié qui représente sa solution et c’est la solution du vainqueur qui sera appliquée. Là il arrive deux problèmes auxquels le pokémon n’avait pas pensé. Le premier c’est que les deux frères deviennent fous, détruisant tout ce qu’ils ont construit dans leur combat et se haïssant l’un l’autre comme jamais personne n’a haï. Le deuxième c’est que ses deux moitiés sont de forces égales. Le combat s’éternise alors, sans qu’aucun ne prenne l’avantage, la haine et la folie des jumeaux augmentant à mesure que le temps passe. Le combat finit avec la mort des deux frères. Oui, lutter des jours durant sans pause avec une telle intensité peut causer la mort par épuisement. Zekrom et Reshiram n’ont alors plus de raison de se battre, mais ils ne peuvent pas se réunir. C’est pourquoi l’idéal n’est jamais la réalité et inversement. Depuis, ils se sont endormis, attendant l’apparition de deux nouveaux héros avec lesquels ils pourraient finir leur combat ancestral.

 

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Mais vous me direz que tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir. Que ce manichéisme archaïque ne tient pas. Pré-ci-sé-ment. La scission du pokémon en Reshiram et Zekrom a laissé une coquille vide, d’un froid sans égal ou presque (vidé de la chaleur du feu de l’un et de la vitalité de la foudre de l’autre), qui erre dans ce monde avant de loger dans la grotte cyclopéenne. Il n’est ni bon, ni méchant. C’est le pokémon frontière Kyurem, représentant l'entre-deux, la zone floue entre idéal et réalité, et matérialisant l'idée selon laquelle, si l’idéal et la réalité ne sont jamais confondus, rien n’est pour autant idéal ou réel. Rien n’est blanc ou noir, il n’y a que des nuances de gris (ce qui tombe bien puisque c’est la couleur de Kyurem). De plus, le vide qu’il est peut représenter ce vide qu’il y a en chacun de nous : quel est le sens de ma vie ? Pourquoi j’existe ? Car oui, Kyurem n’a aucune raison d’être sinon quand il réunit en son sein Zekrom et Reshiram. Ce qu’il ne peut plus faire.

Bon, c’en est fini de cet article bien fat et plein de philosophie, même s’il n’y a pas de référence précise (je vous ménage un peu). J’aurais pu parler du Yin et du Yang, mais mon collègue Niedman vous en parlera bien mieux que moi. Si la question vous intéresse, vous savez donc à qui vous devez lécher les bottes.

Et vous, vous êtes plutôt réalistes ou idéalistes ?

 



/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Crée-moi un monde

   Nous nous étions quittés sur des considérations ésotériques assez lourdes. Mais ici, il n’est plus question de ces élucubrations métaphysiques. Non, il nous faut avoir les pieds sur terre. Et c’est bien là le problème puisque la Terre n’a pas encore été créée ! C’est pourquoi l’on va étudier aujourd’hui la création de notre belle planète par le « weather trio » (comme disent les anglophones), autrement dit : Kyogre, Groudon et Rayquaza. [Vous noterez un effort certain pour le titre et cette transition de malade]

 

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Au commencement du monde, il y a deux titans en perpétuelle confrontation. L’un d’eux, Groudon, fait émerger des continents entiers, cracher le feu et briller le soleil plus que de raison. L’autre, Kyogre, déploie quant à lui les mers et les océans dans un fracas assourdissant. Mais là où l’un érige une montagne, l’autre l’ensevelit d’une vague. Là où l’un crée un lagon paisible, l’autre fait naître un volcan. Même s’ils ne sont que deux sur Terre, ils ne font pas de bons voisins, et donc, pour asseoir leur suprématie sur l’autre ils se mettent sur la tronche tout le temps. Inutile de dire qu’un combat ancestral entre deux créatures aussi puissantes change quelque peu la topographie mondiale (oui, si vous n’aviez pas compris je me la pète avec des mots savants, après tout, je suis le Prof ou bien ?). De ce combat naissent les orbes bleue et rouge, permettant de réduire le pouvoir de l’un et d’augmenter celui de l’autre, mais comme il y en a deux et qu’elles profitent chacune à l’un des deux, et bien ça change pas grand-chose. Vous savez… deux forces égales s’annulent, un truc comme ça. Les orbes sont donc inefficaces. Il y a alors un autre légendaire qui fait son apparition : Rayquaza, le grand dragon des cieux. Il existait déjà au début des hostilités, mais il était pénard dans sa couche d’ozone ; c’est le bruit des voisins du dessous qui le fait descendre.

 

Rayquaza donc, est un grand dragon vert de forme longitudinale (oui, ce mot existe aussi). On remarquera que, par son type, sa couleur, son physique et même son nom, ce pokémon s’inspire beaucoup de Quetzalcóatl (le serpent à plume, divinité majeure des Olmèques, Toltèques, Aztèques, Mayas, Teotihuacan et Mixtèques (Les Cités d’or représente, t’as vu ?)). On peut néanmoins dire que Rayquaza est plus facile à dire et qu’un dragon est quand même plus classe qu’une couleuvre (n’est-ce pas ma petite Spawy ?). Rayquaza descend alors au sol pour voir ce qu’il se passe et tombe sur Kyogre et Groudon en train de se battre. II opère un revers de main patriarcal dans leurs mouilles et une fois les deux garnements couchés au plus profond de la terre ou de l’océan, il remonte tranquillement dans ses cieux.

 

Il y aura deux autres affrontements entre Kyogre et Groudon. Entre le premier et le deuxième combat, la vie fait son apparition et l’on atteint l’Antiquité humaine.

Un beau jour, un météore bien mastoc se fracasse sur Terre, et ce n’est pas le même effet qu’un gravier sur le parebrise. L’onde de choc est si violente qu’elle réveille les deux titans de la terre et de la mer. Le truc moins cool, c’est que les deux orbes se trouvent à proximité de l’impact et que ledit météore contient une bonne grosse dose d’énergie cosmique : les orbes réagissent et se transforment en gemmes bleue et rouge. Leurs propriétés évoluent également pour permettre au pokémon approprié de faire une « primo-résurgence » (en gros, les gemmes transforment Kyogre et Groudon en super sayiens). En entrant dans l’atmosphère, le météore alarme aussi Rayquaza qui, bien qu’il se hâte, arrive après le carnage et la transformation de Kyogre et Groudon. Les deux zozos sont maintenant beaucoup plus puissants que notre bon dragon.

Mais rappelez-vous : je vous ai parlé des hommes, non ? Voyant le grand dragon combattre les monstres sortis du sol et des océans, ils sont pris du désir de l'aider à rétablir la paix. Je vous ai aussi parlé de l’énergie cosmique du météore et de sa tendance à interagir avec des cailloux ? Eh bien figurez-vous que les hommes s'approchent du dragon pour lui tendre des pierres brillantes (spoil : des méga-gemmes) apparues suite au crash du météore, car ils ont associé l’apparition de ces pierres avec la venue de Rayquaza pour les sauver. Rayquaza n’étant pas la moitié d’un abruti et sentant le pouvoir des pierres et la bonne volonté des humains, accepte l'aide proposée. Ainsi le monde voit-il la première méga-évolution de l’histoire (c’est aussi un truc qui change en super sayien, mais pas de la même façon). Maintenant l’équilibre des forces est rétabli et Rayquaza rétame les deux autres en les renvoyant dans leurs chambres.
Depuis ce jour, Rayquaza est considéré comme protecteur des hommes et gardien des cieux. C’est aussi ce même jour que les deux peuples les plus anciens des hommes ont été créés : le peuple atalante (d’Atalanopolis, où il ne reste plus que le cratère du météore) et le clan du dragon (disséminé dans le monde et gardien de la mémoire de cet événement).

La troisième bataille est très récente et c’est l’homme qui en est le moteur. Il suffit de recouper les scénarii des jeux Emeraude, Rubis Oméga et Saphir Alpha pour savoir le pourquoi du comment. L’article est déjà suffisamment long donc je ne l’explique pas (la magie des internets et des vidéogamers !).

Il fallait bien tout ça pour dépeindre la création du monde. Si vous avez bien suivi, vous saurez que le prochain article sera sur la vie et son apparition. Mais avant ça, un petit article « mise au point » sur la dérive des continents.

 



/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : La dérive des continents

   Après le premier combat entre Kyogre, Groudon et Rayquaza, la Terre est un vaste champ de ruines. Les terres et mers sont un peu posées n’importe comment et Arceus n’aime pas trop beaucoup ça. Pour remédier à ce problème, il crée le golem originel : Regigigas (certains prononcent « réjijigas » et les autres sont des abrutis qui ne savent pas lire).


Regigigas a pour mission d’aménager la planète pour qu’elle soit propice à la vie (dont l’arrivée est imminente). Il va donc tirer, pousser, déplacer les terres (pas l’eau bien évidemment, vous avez déjà poussé la mer ? Non, alors chut) pour les disposer en les continents que nous connaissons. Le problème (oui je sais, il y a toujours un problème), c’est que Regigigas est un peu lent. C’est un diesel et il lui faut du temps pour se chauffer et commencer à être productif. En plus, il est seul pour accomplir cette tâche gargantuesque. Conscient de ses limites, il va utiliser des matériaux qu’il trouve lors de ses déplacements pour créer d’autres golems. Il s’agit de Regice (à prononcer « rédjaïce »), fait d’une glace qui ne fond pas même en présence des plus hautes températures ; de Registeel (à prononcer « réjistiil »), fait d’un métal qu’on ne trouve plus sur terre, à la fois souple et ultra résistant ; et de Regirock (à prononcer « Regirock »), qui est un gloubiboulga de toutes les roches de tous les continents ; dès qu’il s’effrite, il se reconstitue avec la roche qu’il trouve où il est.

 

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Ainsi, le travail est vite terminé et Regigigas qui ne sait plus quoi faire (puisque créé uniquement pour ça) et qui est aussi assez flemmard, s’endort purement et simplement, laissant les trois golems qu’il avait créés. Les trois « Regis », comme on les appelle dans le milieu, s’en vont donc errant sans but à la surface du globe.
De là, deux versions différentes de leur sort. La première veut que les trois golems cohabitent quelques temps avec les premiers hommes (avant le deuxième affrontement du weather trio) mais soient scellés par ces mêmes hommes, par peur de leurs immenses pouvoirs. La seconde veut quant à elle qu’ils deviennent les gardiens de l’Arbre de vie, lieu de naissance de… la vie (suivez un peu bon sang !) et qu’ils le soient toujours aujourd’hui. Regigigas s’en revient de son sommeil en de rares occasions, quand il y a du grabuge causé par des pokémons légendaires qui ne devraient pas se trouver là.


C’est tout pour la dérive des continents et pour la création du monde. Le prochain cours aura pour sujet le fonctionnement de la Terre.

 

 


/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Les cycles terrestres - Partie 1

Une bicyclette à un million 

 

   Je n’ai pas encore fini la création de la Terre, ou plutôt sa mise en fonctionnement. Car oui, on a le monde, les continents tout beaux tout propres, mais il n’est pas encore en service ! C’est pourquoi on aborde aujourd’hui non pas ces fameuses bicyclettes qui coûtent un million de pokédollars d’Azuria, mais les cycles jour/nuit, les saisons, etc. Cet article sera peut-être un peu long et je me garde de le couper en plusieurs parties.

 

Nous commençons donc avec le cycle le plus important : celui qui fait succéder le jour à la nuit et la nuit au jour. Les deux légendaires dont il est question, vous les connaissez bien (pour les plus vieux d’entre nous, les vrais qui ont débuté sur les immenses cartouches des gameboys) puisqu’il s’agit de Ho-oh et Lugia. Ho-oh est un oiseau de feu, aux couleurs chatoyantes et au plumage dense qui laisse dans son sillon un arc-en-ciel (annonciateur du Nyancat ? Illuminati !). On dit d’ailleurs que le voir porte bonheur (Ho-oh, pas le Nyancat). Lugia quant à lui ressemble plutôt à un dinosaure qu’à un oiseau. Ses ailes sont des bras et il est couvert d’écailles blanches et bleues. S’il peut voler (ta gueule, c’est magique), il préfère nager dans les profondeurs marines.

 

12899873_548051525355814_566268452_n.jpgOn peut voir ici une transposition de la mythologie égyptienne. Dans celle-ci, la notion de cycle est extrêmement importante et la parfaite illustration de son importance est le mythe autour du cycle du jour et de la nuit. Ce mythe est d’autant plus important qu’il est présent dans une très grande majorité des mythes égyptiens (oui, selon la région et l’époque, les mythes égyptiens changent du tout au tout, en bref, la mythologie égyptienne c’est un gros bordel et c’est pas en ayant regardé des films comme La Momie que tu vas savoir ce que c’est).

Bref, Ho-oh serait donc une représentation de  (ou Rê, ou Amon-Rê), le dieu soleil qui parcourt le monde visible de l’est à l’ouest dans sa barque solaire. Râ est souvent représenté par une tête de faucon, ce qui le rapproche de Ho-oh. Lugia serait, lui, la représentation d’Apophis, le dieu du mal et du monde souterrain. Ce dernier étant représenté avec une tête de serpent, on le rapproche facilement de l’allure reptilienne de Lugia. Pour résumer, on a un dieu oiseau, représentation du soleil qui parcourt le ciel et un dieu serpent/reptilien qui représente la nuit et qui se terre dans le monde souterrain.

 

Dans le mythe d’origine, Râ plonge dans le monde souterrain pour combattre Apophis (qui veut prendre d’assaut le monde visible pour l’avoir à sa botte). C’est ce passage d’un monde à l’autre qui enlève le soleil pour laisser place à la nuit. Râ et Apophis se battent donc tous les soirs et Râ gagne tous les soirs, remontant alors à la surface et rayonnant de victoire (attention, cette expression est un élan poétique pour dire qu’il rapporte de la lumière). Dans notre mythologie, il n’y a pas de bataille entre Lugia et Ho-oh. Ils sont au contraire en coopération, car rompre l’équilibre jour/nuit pourrait causer une fin du monde (rien de moins). Ils ont même été voisins !

Ils ont été voisins dans la ville de Rosalia, à Johto, l’un dans la tour ferraille, l’autre dans la tour carillon. Alors qu’ils logeaient là, la tour ferraille fut victime d’un incendie aussi violent qu’imprévu. Lugia eut vite fait de s’envoler pour ne pas brûler à son tour (wouah ! le jeu de mot !) et Ho-oh, alarmé par l’envol, se cassa également. Mais pendant l’incendie, trois pokémons périrent et Ho-oh, pris de pitié, les ressuscita en les trois chiens légendaires : Entei (feu), Raikou (foudre) et Suicune (eau). Ils suivent ses ordres depuis lors, qui sont encore aujourd’hui d’être les yeux et les oreilles de Ho-oh sur terre. Depuis cet épisode, la tour carillon est vide (hormis les moines) et la tour ferraille a été renommée la tour cendrée (bien qu’elle ne ressemble plus du tout à une tour) et n’a pas été reconstruite.

 

Et voilà, pour cette première partie ! AH ! Mon premier : "A suivre…"

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Les cycles terrestres - Partie 2

Comment bien présenter la météo

 

   Pour cette deuxième partie, nous allons parler des légendaires affiliés à Lugia. Si vous avez regardé le deuxième film intitulé « Le pouvoir est en toi », vous saurez qu’il s’agit des trois oiseaux légendaires Artikodin, Elekthor et Sulfura (oui, dans l’univers Pokémon, les légendaires vont souvent par trois, si vous n’aviez pas compris). On remarquera de suite qu’ils sont fortement inspirés, au moins pour les noms, de la mythologie. Artik-odin (froid + Odin) ; Elek-thor (foudre + Thor) ; Sulfu-ra (souffre àvolcan àfeu + Râ). Je vous renvoie aux très bons articles de Shaï-Hulud sur la mythologie nordique et à la précédente partie pour Râ.

 

Ces oiseaux contrôlent la météo. Et non ! Ce n’est pas le rôle du « weather trio » comme on pouvait s’y attendre (weather veut dire météo en anglais). Leur nom vient du fait que Kyogre fasse tomber une pluie diluvienne, Groudon fasse apparaître un soleil caniculaire et Rayquaza fasse souffler un grand vent (et annule les effets des deux autres). Tandis qu'Artikodin est l’oiseau de la neige, Sulfura celui du soleil et Elekthor celui du tonnerre. Si vous combinez les uns avec les autres, vous obtenez à peu près tous les temps possibles et imaginables (à peu près car autre chose arrive. Oui, c’est du teaser dégueulasse).

 

Ils vivent dans les îles oranges, chacun sur une île, chacun chez soi et les moutons sont bien gardés. Mais il arrive que quelque crétin décérébré (ou même tout autre événement naturel) vienne à troubler le repos d’un des oiseaux. Alors ce dernier s’envole, effrayé de voir un intrus là où il ne faut pas, et sème un peu le chaos autour de lui, ce qui a tendance à réveiller et effrayer les deux autres oiseaux et à créer un cataclysme. C’est alors à Lugia de régler le problème puisqu’il vit principalement dans un courant marin (le plus gros bien sûr) qui parcourt le monde et ainsi sent le moindre changement quant à l’état végétatif des oiseaux. Mais Lugia n’est pas aussi puissant que Rayquaza, ou du moins il s’en prend bien plus dans la mouille pour protéger les humains. En effet, il s’est pris d’affection pour eux (il a vécu quelques temps dans une tour à Rosalia je vous rappelle) et préfère protéger ces petits êtres plutôt que de s’en tirer indemne. Mais, me direz-vous, comment peut-il protéger les hommes s’il perd en servant de bouclier ? Ce à quoi je vous répondrai de voir le film (un des meilleurs au demeurant, avec une BO magnifique) car tout est là ! La voix de Lugia n’est pas tout à fait comme celle des autres pokémons ou légendaires. Il grogne et crie certes, mais son chant est particulier car il ressemble plutôt à une mélodie qu’à un son animal. Ce chant a pour effet de calmer les trois oiseaux, comme une berceuse, mais il arrive que la colère, la frayeur et l’excitation de ces derniers soient trop grandes et que le charme peine à faire effet. C’est là que nous, petites créatures humaines, entrons dans la bataille. En remerciement pour la protection de Lugia, certains hommes imitent le chant de Lugia à l’ocarina (un instrument ressemblant à une flûte). Cette mélodie revigore Lugia et amplifie son propre chant. Je te vois venir avec tes objections, alors sache ceci : ta gueule c’est magique.

 

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Donc, Lugia, fort de ces nouvelles forces, tatane la tronche des trois autres après quoi ils retournent sur leurs îles respectives et Lugia dans ses fonds marins. Et c’est là que cette partie se termine. Mais ce n’est pas fini car…

 

A suivre...

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Les cycles terrestres - Partie 3

Avis de tempête

 

   Pour cette troisième partie nous parlerons d’un trio de pokémons (encore un) apparu tardivement dans les jeux (ils sont de la cinquième génération). Il s’agit du trio de génies : Boréas, Fulguris et Demeteros. Ils suivent la mythologie de la Rome antique. Les romains croyaient en des êtres surnaturels (des genres de divinités mineures) qu’ils appelaient genius (génies), qui pouvaient être bons et les protéger, ou mauvais et causer du tort.

Ici, Boréas et Fulguris sont de mauvais génies. Ils apportent des tempêtes avec eux, ravageant les cultures, les habitations et à peu près tout par de fortes pluies et un grand vent, pour Boréas (grand est ici un euphémisme) ou un grand orage, pour Fulguris (grand est aussi ici un euphémisme). De ce fait, ils sont peu appréciés, et redoutés.

 

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Au contraire, Demeteros est un bon génie (bien vu, il s’agit bien d'une interprétation de Déméter, la déesse des cultures et de la fertilité que l'on retrouve également dans la mythologie grecque) et son rôle est de superviser les deux génies précédents. Chacun des deux parcourt le monde librement à très grande vitesse. Ils ne restent jamais bien longtemps au même endroit et ne causent pas de soucis trop grands… sauf s’ils se croisent. Car, non contents de tout ravager dans leur passage tel Attila, ils se détestent comme ce n’est pas permis et se mettent sur la tronche quand ils se rencontrent. Et là, le combat dure, ainsi que leur séjour dans un même endroit et donc les dégâts occasionnés. Alors les hommes implorent Demeteros pour qu’il les débarrasse de ces mauvais génies. Leurs prières sont toujours exaucées pour trois raisons : Demeteros aime bien les hommes, ces derniers lui font souvent des offrandes tout au long de l’année et enfin, se sachant plus fort que les deux autres réunis, il préfère faire un petit effort qui soit sans risque plutôt que de perdre les faveurs des hommes.

 

Boréas et Fulguris renvoyés chacun de leurs côtés, Demeteros utilise les énergies du vent et de la foudre qu'ils ont déployées pour fertiliser le champ de bataille, laissant ainsi aux hommes des cultures presque intactes. D’ailleurs, les paysans qui bénéficient de la bénédiction de Demeteros voient leurs champs plus vivaces, fertiles et productifs. En effet, même sans le vent et la foudre, Demeteros détient dans sa queue une énergie formidable qui favorise les cultures.

 

On leur trouve aussi des particularités des djinns de la tradition maghrébine. Ce sont des êtres qui peuplent la Terre avec deux particularités : ils sont invisibles et métamorphes. Et de même, nos légendaires se déplacent à une vitesse si folle qu'il est difficile voire impossible de les suivre pour des yeux humains. De plus, ils sont capables de se métamorphoser. Un djinn peut se transformer en une silhouette anthropomorphe (à forme humaine) ou en animal, et les trois génies légendaires peuvent prendre une forme plus ou moins anthropomorphe (sauf la présence d’une queue et un nuage à la place des jambes, qui est ici une référence aux génies des lampes des contes de fée) ou se transformer en des sortes d’oiseaux.

 

C’est maintenant fini pour ces légendaires et, qui plus est, c’est enfin fini pour cet article en trois parties sur les cycles terrestres. Le prochain cours aura pour sujet l’apparition de la vie sur Terre (ENFIN !) et attendez-vous à des révélations qui bouleverseront le sens de vos existences. N’hésitez pas à commenter si vous pouvez apporter des précisions.

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Qui veut être un Pokemon ?

11148394_856022821145783_3330828793697781105_n.jpg   ENFIN ! Tout est prêt pour que notre Arceus national mette en germe la vie sur Terre. Cette ultime création se fait en deux étapes, la première consistant à mettre au monde les légendaires de la vie, de la mort et de l’écologie, la seconde étant celle de la création du premier Pokémon à proprement parler. Alors vous me direz : « Ouiiiiiiieuh, mais que vient foutre l’écologie là-dedans ? C’est n’importe quoi ! ». Ce à quoi je vous répondrai de fermer vos bouches, car je vais l’expliquer séance tenante.

Alors, je ne pense pas qu’il y ait de difficulté à concevoir la présence de Xernéas en légendaire de la vie et de Yveltal en légendaire de la mort. Donc je passe rapidement dessus (j’y reviens par la suite) pour me pencher directement sur Zygarde, le légendaire de l’écologie. Pourquoi est-il dans le trio de la vie ? La réponse est simple comme bonjour. Il existe un équilibre fragile entre la vie et la mort. S’il y a trop de naissances, alors la Terre ne peut pas nourrir chaque individu, et s’il y a une trop grande mortalité, on court à l’extinction des espèces. Donc, que ce soit pour la conservation des espèces ou celle de la Terre, il faut préserver cet équilibre. C’est précisément cela que l’on entend par « écologie » : la préservation d’un équilibre entre les forces créatrice et destructrice, comprenant ainsi la vie et la mort.

 

Concernant l’origine mythologique de ces légendaires, on peut trouver deux sources (du moins n’en ai-je trouvé que deux, si vous avez des théories à proposer, faites-vous plaisir). La première, celle qui me parle le moins, est la mythologie hongroise. Dans cette dernière, il existe trois mondes : celui d’en haut, des dieux en gros, représenté par le faucon Turul (qui serait Yveltal, grand oiseau de la mort), celui du milieu, des hommes, représenté par (attention, orgasme de consonnes dans 3, 2, 1) Csodaszarvas, un grand cerf (comme Xernéas) qui protège le grand arbre reliant les trois mondes, et celui d’en bas, des esprits, où demeure Bába, un griffon qui fout le boxon entre les deux précédents. Et c’est là que je dis non, car Zygarde est au contraire le garant de la paix et de l’équilibre entre Xernéas et Yveltal, et il n’est pas du tout un griffon. De plus, Yveltal tient plus du démoniaque que du divin.

On en vient donc à ma seconde hypothèse, bien plus plausible. Elle s'accompagne d'un sentiment de déjà vu, puisqu’il s’agit de la mythologie nordique. Nous aurions alors Yveltal qui représenterait l’aigle sans nom ou bien le faucon Vedrfölnir. Cette transposition est renforcée en effet puisqu’il enquiquine Zygarde, qui lui est un grand dragon restant sous terre. Transcription des relations entre l’oiseau et le dragon Nidhögg (vivant dans les racines de l’arbre monde, donc en gros sous terre) ? Reste alors Xernéas qui, sous les traits d’un cerf, représenterait lui le… cerf (c’est bon de vous voir suivre) Eikthyrnir qui se situe au niveau d’Yggdrasil et qui nourrit les eaux des rivières des neuf mondes (rivières qui apportent la vie, vous avez compris où je veux en venir). D’ailleurs, ces légendaires sont en quelque sorte mortels, comme Odin et ses pairs. Si leurs forces les quittent, Yveltal se met dans une sorte d’état de stase en cocon et Xernéas se transforme en un arbre blanc mort. Cela leur permet de se régénérer petit à petit mais ça prend quand même quelques milliers d’années.

 

Penchons-nous finalement sur l’étymologie de leurs noms (pour le fun). Yveltal est une contraction d’une déformation de l’anglais « evil » (signifiant le « mal ») et de la simplification de « quetzal » (qui est un regroupement de diverses espèces d’oiseaux de la zone néotropicale). Zygarde vient du français « garder » et du grec « zygote » (entendez ici « lien, liaison »). Et Xernéas est une dérivation de la divinité gauloise (cocorico !) « Cernunnos » (ou bien de la Biche de Cérynie, bête mythologique grecque, mais je préfère la divinité gauloise sachant que la région où ces légendaires apparaissent est inspirée TRES fortement de la France).

 

Passons à la création du premier pokémon, qui n’est autre que Mew. Arceus n’a créé que Mew. Et c’est là que la dimension darwinienne (dont je vous parlais dans les premiers articles) intervient. En effet, toute autre espèce vivante animale demeurant sur terre ou dans l’espace est une évolution (au sens darwinien toujours) de Mew (selon le milieu, etc.). Attention ! Je ne parle pas de tous les pokémons, mais bien de toute espèce vivante animale. Tu es un pokémon ma gueule ! Nous sommes tous des pokémons ! De plus, nous savons qu’il existe des pokémons extra-terrestres (comme Mélofée, Deoxys, Solaroc, Séléroc, etc.). Eh bien ils sont aussi issus de Mew ! Il faut savoir que si Mew n’existe plus qu’en un ou deux exemplaires de nos jours, c’est principalement dû à ces nombreuses évolutions.

 

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Et c’est sur ce twist final que je vous laisse. J’espère que cette série vous aura plu, on y reviendra encore pour quelques pokémons légendaires de bas étage, mais le gros du bousin est fait. Sur ce, vous avez ce qu’il faut pour être le meilleur dresseur, à bientôt.

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
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Chroniques Pokémon : Mewtwo, Metamorph et les Zarbi

   Bonjour et bienvenue à toi, rêveur invétéré, aujourd’hui nous parlons d’êtres aussi fantastiques que sombres, j’entends bien sûr Mewtwo, Metamorph et les Zarbi !

Alors tout le monde sait que Mewtwo est LE légendaire par excellence, et que les deux autres non. Que font-ils ici alors ? Pourquoi les mettre ensemble ? Est-ce un complot Illuminati ? Vous aurez les réponses tout au long de l’article.

 
12910474_548052512022382_87423936_n.jpgOn commence donc avec les Zarbi, qui feront l'objet d'une partie courte mais nécessaire pour combler la cosmogonie de l’univers. Les Zarbi (sans ‘‘-s’’ à la fin, c’est un nom propre) sont des pokémons aux formes bizarres (oui, j’ose) puisqu’ils ont la forme des 26 lettres de notre alphabet et des ponctuations ‘‘!’’ et ‘‘?’’. En combat, ils sont foutrement inutiles. A peine plus puissants qu’un Magicarpe, ils n’évoluent pas (contrairement à Magicarpe) et ne peuvent apprendre aucune attaque autre que celle qu’ils connaissent dès la naissance. Ils ne sont pas des légendaires au sens où ils peuvent se reproduire et qu’il est assez facile d’en trouver et d’en attraper. Mais d’après les fouilles archéologiques dans les régions de Johto et Sinnoh, les premiers contacts entre les hommes et les Zarbi remontent à l’aube de l’humanité. Une solide théorie veut d’ailleurs que notre alphabet ait été conçu sur la base des Zarbi.

Rien de bien impressionnant au niveau du cosmos pour l’instant, mais voilà que tout s’éclaire dans les lignes qui vont suivre ! C’est étonnamment Arceus qui créa les Zarbi, bien qu'ils ne soient pas des légendaires, justement parce qu’ils ne sont pas uniques, pouvant se multiplier. Ils ne sont pas issus de Mew, comme tous les pokémons. S’ils sont faibles en combat, ils ont un corps robuste et pour cause ! Ils ont pour rôle de soutenir les différentes dimensions et de les empêcher de rentrer en collision entre elles. Ils vivent donc dans une sorte de néant, interstice infime entre les dimensions. Et comme ces dernières ne sont pas totalement étanches entre elles (nous l’avions vu notamment lors de l’article sur le temps, l’espace et l’antimatière), vous pensez bien que ce « void » n’est pas exempt de passages. D’où la possibilité de les côtoyer en certains endroits de la Terre.

 

Restent maintenant Mewtwo et Metamorph. Ils n’ont rien à voir avec l’univers, ni avec les Zarbi. Pourquoi les mettre ensemble, alors ? Parce qu’ils sont presque de la même espèce à cause de la folie humaine. L’humanité a vénéré de nombreuses divinités lors de son développement. Mais rares sont ceux qui se souviennent d’Arceus et inversement, nombreux sont ceux qui voient en Mew la figure du Créateur. Or l’homme, avec toute sa technologie, a voulu retrouver ce pokémon, car il était rare, disparu disait-on même ! Donc, il valait des sous. Vous comprenez que argent = pognon et que pognon = argent. Et Giovanni (le boss de la Team Rocket) aime beaucoup le pognon et l’argent. Il a donc financé des recherchent archéologiques et scientifiques afin, d’une part, de trouver de l’ADN de Mew, et d’autre part, de cloner Mew. Vous connaissez l’histoire, cela a donné l’un des pokémon les plus badass de l’univers : Mewtwo.

Oui, mais Mewtwo n’est pas la première expérience. La science avance à tâtons et nombreux sont les clones de Mew à avoir passé l’arme à gauche avant que l’un d’eux ne soit viable. Et de tous les ratés précédant Mewtwo, il y en a un qui a survécu. Vous le connaissez aussi : il a les mêmes caractères physiques que Mew (taille, masse et couleur), il est l’un des seuls à pouvoir utiliser l’attaque signature* de Mew et il ressemble à une boule de morve. C’est bien sûr Metamorph ! Mais comme je viens de le dire, il ressemblait à un glaviot et pas à Mew, du coup les scientifiques l’ont simplement jeté. Et le petit Metamorph a fait sa vie pépère.

 

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Tout cela pour vous dire deux choses. D’une, Mewtwo n’est pas un légendaire, c’est un pokémon cloné (d’où son incapacité à la reproduction). De deux, l’univers Pokémon n’est pas pour les enfants. Enfin si, mais je veux dire qu’il y a beaucoup de pistes de réflexions sérieuses, notamment ici sur l’homme se prenant pour Dieu à vouloir créer la vie.

 

Sur ce, je vous envois de bon baisers !

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
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