Démons
Azazel
Astaroth
Astaroth serait l'époux ou la version masculine d'Astarté, une déesse mésopotamienne démonisée par le judéo-christianisme. Il est lui-même un démon présent dans les croyances de la goétie, la science occulte de l'invocation des démons. Selon elle, il est un duc puissant et remplit le rôle de trésorier des Enfers. Il apporte à ceux qui l'invoquent la connaissance de leur avenir ou d'éléments du présent qui leur échappaient. Il serait détenteur de la vérité sur la création et la chute des anges.
Il apparaît dans la Passion de Barthélemy, un apocryphe biblique. Il s'agit d'un écrit non reconnu par les autorités religieuses et donc non-canonique. On le reconnaît grâce à l'odeur fétide qu'il dégage en permanence. Il se montre chevauchant un dragon et tient dans sa main gauche une vipère. Son visage est laid (mais la beauté n'est-elle pas subjective ? Vous avez quatre heures).
/Spawy
Moloch
Moloch est un démon désigné par les traditions chrétienne et kabbalistique comme le cruel dieu des Ammonites, un peuple fréquemment en guerre contre les Hébreux. On le connaît principalement à travers les sacrifices qui lui étaient adressés. Il les recevait par le biais d'une statue en bronze, de corps humain et à tête de boeuf, portant les bras tendus et légèrement inclinés vers le sol. Creuse, elle comportait sept cavités dans lesquelles devaient être placés farine, tourterelles, brebis, béliers, veaux, bœufs et enfants. Les victimes, vivantes, étaient selon certaines sources, déposées sur les bras de la statue pour rouler à l'intérieur. Elles y étaient brûlées et pour masquer leurs cris, les prêtres sacrificateurs se lançaient dans un concert de tambours. De cette tradition découle le nom de Tophet, qui signifie tambour, donné à la vallée où étaient sacrifiés des enfants à Moloch. Il est dit dans le Lévitique (18 : 21), "Tu ne donneras aucun de tes enfants pour le faire passer par le feu en l'honneur de Moloch, et tu ne profaneras pas ainsi le nom de ton Dieu".
Moloch est devenu dans la démonologie chrétienne le Prince du pays des larmes, qui se repaît des pleurs des mères à qui l'on vole leurs enfants. Son pouvoir serait à son apogée au cours du mois de décembre (sachant que je suis née en décembre, quelles conclusions dois-je tirer de cette information ?).
/Spawy
Bélial
Bélial est dans l'Ancien Testament un terme générique caractérisant ceux qui s'adonnent au mal. Il signifie littéralement "sans profit, inutile" et désigne parfois ceux qui vénèrent plusieurs dieux. Ce n'est qu'au premier siècle de notre ère que Bélial devient un démon à part entière. Si proche de Samaël qu'il est parfois confondu avec lui dans les traditions juives et chrétiennes, Bélial est le prince de la tromperie et du désordre qui s'empare des âmes des fornicateurs (ouh les vilains !). Son nom n'apparaît qu'une seule fois dans le Nouveau Testament avec cette question de l'apôtre Paul : "Quel accord entre Christ et Bélial ?". Elle donne lieu à une réflexion manichéenne sur la justice et l'injustice, la lumière et les ténèbres, et évidemment sur le croyant et l'infidèle, pour finalement entraîner la conclusion que Jésus est l'opposé de Bélial.
La secte de Qumrân, active entre le IIIème siècle av. J-C et le Ier siècle, estimait que le monde était sous la domination de Bélial, mais que celui-ci serait vaincu par l'archange Michael lors de la fin des temps.
Bélial est d'apparence physique séduisante malgré une âme viciée. Il est plein de grâce et montre un maintien noble lorsqu'il guide son char enflammé. Il est censé être le démon le plus crapuleux de l'enfer, le prince de l'impiété et l'ange de l'hostilité. Bélial commande cinquante légions infernales.
Il aurait été adoré par les Sidoniens et les habitants de Sodome selon certaines sources, et en 1473 un ouvrage entier lui est consacré et est nommé Das Buch Belial. Il est aujourd'hui présent dans plusieurs jeux vidéos et dans le livre Temps Futurs d'Aldous Huxley.
/Spawy