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Les 12 travaux d'Héraclès : Le sanglier d’Erymanthe

   Oh. Bonjour. Vous venez souvent ici ? Bah, peu importe dans le fond, l’important c’est que vous soyez là, habitué ou nouvel arrivant. Aujourd’hui, nous replongeons encore à la merveilleuse époque herculéenne. Nous retrouvons notre héros en pleine chasse, et nous passerons le massacre qu’il perpètrera... Enfin, on va quand même en parler, parce que je sais très bien que vous aimez les ragots et que vous êtes abonnés à « Athènes Match ». En bref, aujourd’hui Héraclès fait son quatrième travail.

Eurysthée, après sa déconfiture face à la divine biche de Cérynie, envoie Héraclès à une chasse plus conventionnelle. Ici, nous avons un sanglier énorme qui ravage tout sur son passage et surtout les récoltes des pauvres paysans d’Erymanthe. Le petit challenge, car Eurysthée reste quand même taquin, est de ramener le cochon vivant. Héraclès s’en va donc tâter le terrain. Le sanglier d’Erymanthe habite une caverne sous une montagne, c’est l’hiver et il y a quelque peu de la neige, mais il n’y a pas grand monde donc ça sera tranquille. Et en effet, ce travail sera mené d’une main de maître et sera très rapide. Le seul hic, c’est sa mésaventure sur le trajet pour arriver en Erymanthe. Il marche vers sa destination et, dans sa fatigue, est recueilli par Pholos, un centaure assez sage. Il est très poli et lui sert de la viande cuite à manger alors que lui la mange crue. Il est de bonne conversation, il lui offre un bon lit, etc. Mais notre héros se fait soif et il aperçoit un petit tonneau d’un vin qui paraît bien bon (eh oui, il a l’œil le bougre !). Pholos ne veut pas ouvrir le tonneau car il est la propriété commune des centaures, mais Héraclès est quelque peu buté et, nous le savons, pas une flèche. Il parvient à convaincre Pholos d’ouvrir le vin et d’en servir un godet à chacun d’eux. Mais à la fin dudit godet les compères entendent un grondement menaçant : une horde de centaures, toutes lames dehors, se rue vers la maison de Pholos pour demander réparation des deux godets spoliés, et ce de façon quelque peu musclée évidemment. Ni une ni deux, Héraclès attrape son arc et ses flèches empoisonnées et décoche ses traits. Résultat des courses : une horde de cadavres de centaures, Pholos blessé à mort par le poison d’une flèche alors qu’il enterrait les morts, et un Chiron blessé à mort car blessé par une flèche par accident. Sauf que Chiron, l’entraîneur des héros, encore plus sage que Pholos, est immortel, et donc il souffre perpétuellement. Enfin il suppliera les dieux de lui retirer son immortalité pour qu’il puisse mourir en paix. Bref, Héraclès a encore chié dans la colle.

Revenons sur notre travail. Après l’arrivée à Erymanthe, Héraclès s’en va d’abord dans la montagne quelques jours, personne ne sait pourquoi. Il revient plus tard comme un scout revient d’une randonnée printanière, et enfin il se met en branle. Il va à l’entrée de la caverne du sanglier. Pour le faire sortir facilement, il se contente de hurler pour effrayer la bête. L’animal sort de son antre déchaîné, entre la colère d’avoir été dérangé et la peur inspirée par ce cri féroce. Commence alors une poursuite de quelques jours à travers la montagne. Somme toute une randonnée tranquille pour notre héros dont le plan se déroule sans accroc. A un moment, le sanglier d’Erymanthe ne comprend plus rien : il sent le sol se dérober sous ses pieds alors qu’il n’est pas allé au travers d’un précipice. Héraclès savoure l’instant car, pour une fois qu’il réfléchit un peu, son piège a fonctionné. Il avait en effet creusé un trou dans le sol et l’avait rempli de neige afin de tromper le sanglier qui, croyant courir sur un sol ferme se piégeait dans une fosse. A croire que galoper après la biche de Cérynie pendant un an avait vacciné Héraclès. Le sanglier est tétanisé de peur. Héraclès en profite pour le saucissonner comme il faut et ainsi s’en retourne au palais de son cousin Eurysthée. Et vous vous souvenez de sa réaction quand il a vu la peau du Lion de Némée ? Eh bien c’est la même ici : il saute de peur dans une jarre devant le sanglier monstrueux et cette fois-ci bien vivant.

 

 

Encore une fois, l’histoire se termine avec un Héraclès content, un Eurysthée qui fulmine et un travail rempli et validé. Sur ces bonnes paroles, je vous dis à bien vite.

 

 

/Le Prof

 



04/02/2018
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