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Folklore de Grande-Bretagne


Jack Talons-à-Ressort

   Bonsoir tout le monde ! Aujourd'hui, penchons-nous sur un élément anglais de la série des méchants Jack (Jackalope, Jacques a dit, Jack l'éventreur...) au nom pour le moins saisissant : Jack Talons-à-ressort. 

220px-Springheel_Jack.pngSpring-Heeled Jack apparut pour la première fois en 1837 près d'un cimetière londonien. S'il n'y eut aucune attaque à déplorer, il fut aperçu par un homme alors qu'il sautait d'un bond leste les hauts murs encerclant le lieu, et une première description de lui se mit à circuler. On parla de traits démoniaques, d'un nez et d'oreilles larges et pointus, d'yeux rouges, associés à une curieuse faculté de se projeter dans les airs pour franchir les obstacles. Un lien fut fait entre cette étrange vision et un phénomène récent : l'apparition, dans le ciel, d'une gigantesque boule de feu, qui aurait peut-être pu amener la créature sur Terre. Puis au mois d'octobre, plusieurs accidents de voiture furent attribués à un homme bondissant sur la route pour effrayer les conducteurs avec son visage cauchemardesque, avant de s'enfuir en sautant aussi haut que loin. Cette caractéristique valut au rôdeur son surnom de Talons-à-ressort. 

Le 9 janvier 1838, une plainte fut déposée contre lui, l'accusant d'encore une demi-douzaine de farces. Elle fut immédiatement suivie d'une centaine d'autres, et il apparut que les méfaits de la créature étaient connus dans toute la campagne environnant Londres. On rapportait des attaques de voiture, mais également des agressions de femmes. Sans jamais être mortelles, elles effrayaient suffisamment les pauvres victimes pour qu'elles perdent la raison et ne s'en relèvent pas (parce qu'il est bien connu que les femmes sont plus instables et fragiles que les hommes...). La police fut mise sur le coup et prétendit régler l'affaire en quelques semaines. De fortes récompenses furent promises. Mais bien évidemment, personne ne put mettre la main sur Jack Talons-à-ressort, ce qui amusa beaucoup ce dernier. 

La nuit du 19 février, il toqua au hasard à la porte d'une maison en criant que Jack Talons-à-ressort, lui-même donc, avait été capturé. Il réclama une bougie pour examiner son soi-disant captif, et Jane Alsop, une adolescente, courut ouvrir, persuadée d'avoir affaire à un policier. L'homme avait entre temps reculé de quelques mètres, et elle s'avança hors de la maison pour lui porter de la lumière. Elle ne distinguait dans l'obscurité qu'une longue cape, recouvrant le corps de l'individu. Mais à l'instant où elle l'atteignit, Jack Talons-à-ressort jeta le tissu et découvrit son visage immonde. Ses yeux brillaient d'une forte lumière rouge et sa bouche cracha des flammes bleues. Ses vêtements moulants luisaient comme s'ils étaient recouverts d'huile. Sans dire un mot, il se saisit de la jeune fille et déchiqueta ses vêtements avec ses mains griffues, acérées, et froides comme la glace. Jane Alsop hurla et parvint à se dégager avant de courir vers la porte de sa maison. Jack Talons-à-ressort la rattrapa en enfonçant ses serres dans son cou et son crâne, arrachant une partie de ses cheveux, puis fit demi-tour sans l'achever, la laissant gravement blessée. 
Huit jours plus tard, Lucy Scales (retenez-bien : si vous voulez entrer dans l'histoire sans trop vous fouler, faites-vous agresser par un démon ! On retiendra votre nom et vous deviendrez une petite célébrité), croisa un homme vêtu d'une cape sur le bord de la route. A l'instant où elle arriva à sa hauteur, celui-ci lui cracha une grande quantité de flammes bleues au visage, l'aveuglant momentanément. Elle en fut tant choquée qu'elle s'écroula sur le sol et fut saisie de spasmes violents qui durent plusieurs heures (épilepsie ? grande sensibilité féminine ? ou pouvoir particulier du démon ?). 

Dans le mois qui suivit, un homme, dénommé Thomas Millbank, affirma être Jack Talons-à-ressort (autre technique pour devenir célèbre, si vous n'avez pas trop peur de la prison). Il fut finalement arrêté après que la police ait trouvé dans son jardin une longue cape et des vêtements moulants, mais il échappa à la condamnation... En effet, son récit des attaques occultait totalement les flammes bleues, et il s'embrouilla en tentant d'expliquer comment il avait pu sauter d'un bond des murs de trois mètres de hauteur et déchiqueter les habits de ses victimes. Il sembla que l'appât de la célébrité avait été plus déterminant que la vérité dans ces aveux. 

 

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Le véritable Jack Talons-à-ressort ne fut jamais arrêté et perpétua ses crimes au-delà de la longueur d'une vie humaine, ce qui lui permit de demeurer dans la catégorie des démons, voire, suivant certaines thèses s'appuyant sur l'épisode de la boule de feu, des extraterrestres. Il s'en prit par exemple à un régiment de soldats en 1877, et il fut découvert que les balles ne le blessaient pas, déclenchant uniquement sa fureur. Puis quand en 1939 il fut retrouvé à Prague, il reçut le surnom de Péràk, ou Homme-Sauteur de Prague. Il se promena encore en Europe, essentiellement de l'Est, avant de revenir vers l'Albion.

Ma première remarque sur la série des Jack n'était pas totalement absurde, car il se pourrait que notre ami bondissant ait inspiré la légende de Jack l'éventreur, voire ait été la cause des actes de ce célèbre meurtrier. C'est une théorie qui se retrouve de temps à autre.

 


J'espère que mon histoire vous a plu, et je vous dis à bientôt.

 

 


/Spawy


20/09/2016
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Excalibur

   Bonjour et bienvenue dans ce nouveau cours. Aujourd’hui, nous allons parler d’un objet qui est à la base d’une légende des plus connues, déclinée depuis le Moyen-Âge en livres, recueils d’aventures, films, téléfilms, dessins animés, film d’animation Disney, vignette de 3 minutes sur M6 (et bientôt une trilogie cinématographique ?) : je parle bien évidemment d’Excalibur.

Chacun sait que cette épée est celle d’Arthur Pendragon, roi des bretons. Il y a deux versions de l’histoire – sinon ce n’est pas marrant – et nous détaillerons la deuxième plus tard. Pour l’heure, attardons-nous sur la version la plus répandue de la légende : l’épée dans le rocher. Ce récit nous vient de la fin du XIIème siècle et débute par un trône vacant. Ce trône, c’est celui de Bretagne. Sans roi, pas d’unification de la Bretagne possible, de ce fait, c’est un peu la merde entre les chefs de clans, qui se foutent sur la mouille pour devenir souverain, et les romains qui envahissent le pays (non non, le mur d’Hadrien n’est pas une fiction). C’est alors que Merlin, un druide armoricain* assez badass, convoque les chefs de clan de toute la Bretagne (ouaip, il a tellement la classe qu’il ordonne aux patrons du coin de rappliquer). Et ils rappliquent ! Quand je vous dis que Merlin, c’est le big boss du game !
Donc, il fait venir tout ce beau monde à Logres pour la veille de Noël. Dans la nuit, il y a une pierre qui apparaît en mode posey avec une putain d’enclume dessus et la fameuse épée ,enfichée dans ladite enclume. C’est alors que Merlin explique que celui qui retirera l’épée de l’enclume sera couronné roi. Ensuite, vous le savez, tout le monde tente de retirer l’épée mais personne n’y arrive, sauf un jeune garçon qui se trouve être le fils d’Uther Pendragon : Arthur. Ce qu’il se passe après cela – la table ronde, la quête du Graal, etc. – n’est pas le sujet, donc je n’en parlerai pas.
 
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La deuxième version veut que ce soit le prédécesseur de la fée Viviane qui donne l’épée à Arthur, en échange d'une promesse qu’il ne tiendra pas. Cette inconnue veut en effet la tête du chevalier Balin, pour venger un membre de sa famille, mais finit décapitée par Balin lui-même, devant les yeux d'Arthur. Mais qui sont la fée Viviane et son prédécesseur ? Bah ! La Dame du lac, pardi !

Il y a deux choses en commun avec ces deux versions, la première étant la disparition de l’épée à la mort d’Arthur. En effet, l’épée n’a pas été transmise par Arthur, sinon elle ne serait pas une légende. A sa mort, disais-je donc, un de ses plus proches conseillers – le chevalier Bédivère – rend l’épée à la Dame du lac, cette dernière ne découvrant alors que sa main à la surface du lac pour la récupérer.
La deuxième chose commune – et la plus importante selon moi – est la caractéristique d’Excalibur. Un jour, Merlin aurait demandé à Arthur quoi de l’épée ou du fourreau (car oui, une épée a toujours un fourreau) était le plus important. Ce à quoi le jeune roi aurait répondu sans hésiter que c’était l’épée. Bien sûr, c’était une grande erreur. En effet, si l’épée pouvait trancher n’importe quoi tout en restant incassable, le fourreau, quant à lui, prévenait son porteur de toute blessure.
Ainsi, tant que l’on possède le fourreau, personne ne peut nous blesser. Si on allie la protection absolue à l’arme absolue, il va sans dire que l'on est invincible.

Quant au nom de l’épée, pour finir, ce n’est ni le seul ni le premier qu’elle porta. Alors, je ne vais pas faire l’historique des noms d’Excalibur parce que c’est long et chiant et parce que ça remonte à des noms en gallois et je n’ai pas très envie d’écrire en gallois (tellement c’est compliqué). Tout ce que je vais dire, c’est que ce nom d’« Excalibur » est l’une des dernières traductions – et qui plus est une traduction française – de Caliburnus. Excalibur est la forme contractée du latin « Ex calce liberatus » (Ex-cal-liber) qui veut dire « libérée du caillou ».

Voilà qui conclut cet article. J’espère que vous l’aurez apprécié et je vous quitte avec une question : si vous aviez vécu à l’époque arthurienne, auriez-vous tenté d’extraire l’épée du rocher ? Sur ce, à bientôt.

 
 
 
/Le Prof
 

*l’Armorique est la partie continentale de la Bretagne, c’est-à-dire notre Bretagne française.

03/07/2016
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Jack-o'-Lantern

   Jack à la lanterne, ou Jack-o’-Lantern pour les intimes, était un maréchal-ferrant irlandais ivrogne, égoïste, méchant et avare qui, un soir à la taverne, bouscula le diable (pas de chance hein !). Ce bon Lucifer lui proposa un marché : son âme contre quelque faveur. Jack, complètement arraché mais pas moins bête pour autant, proposa donc au diable de lui laisser son âme mais après que celui-ci lui ait offert un verre. Le diable se dit que c’est trop facile, qu’il allait avoir une âme pour rien. Il s’en lécha les babines d’avance. Il se changea alors en pièce pour que le Jack puisse payer son verre. Sauf que Jack l’enferma dans sa bourse où il gardait une croix en argent. Ainsi piégé, ne pouvant plus se transformer, il fut contraint par Jack d'y rester pendant 10 ans.

 

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Jack poursuit donc sa vie pendant 10 ans, en oubliant un peu la promesse faite au diable qui, lui, se souvient bien de l’humiliation qu’il s’est pris dans les dents. Au bout des 10 ans, Jack se promène de nuit quand Lucifer vient à sa rencontre et réclame son dû. Jack, alors en stress total, lui demande de pouvoir manger un fruit avant de lui confier son âme. Heureusement, il y a un arbre fruitier juste à côté qui en porte ! Il fait la courte échelle au diable et lorsqu’il est agrippé à l’arbre, Jack taille au couteau une croix sur le tronc. Ainsi, le diable est encore piégé, ne pouvant plus bouger. Jack négocie donc encore une fois avec Lucifer, sauf que pour le coup, il se dit : « Je ne vais pas laisser de délais à chaque fois ! » et il convainc le diable de ne jamais plus en vouloir à son âme. C’est un contrat forcé et une deuxième humiliation pour le diable, mais forcé ou pas, il n’a guère le choix que de respecter son contrat.

Mais fatalement, Jack vient à mourir, comme tout le monde. À cause de sa vie de débauche, on lui refuse l’accès au Paradis. Il se dirige donc vers l’Enfer, retrouver son pote Lucifer. Mais ce dernier lui fait comprendre qu’il peut aller se faire voir. On n’enfile pas deux fois le diable sans s’en mordre les doigts. Impossible d’aller ni en Enfer ni au Paradis, Jack est forcé d’errer sans fin dans le monde des vivants. Mais avant son errance, il demande au diable une braise pour pouvoir éclairer sa route. Lucifer accède à sa requête (en même temps qu’est-ce que l’Enfer sinon un immense brasier ?) et Jack creuse un navet et y met la braise, faisant ainsi une lanterne de fortune pour son errance jusqu’à la fin des temps. Et on dit qu’il apparaît tous les ans pour l’anniversaire de sa mort, le jour d’Halloween.

Il s’agit bien d’un navet et non d’une citrouille. Ce sont les colons irlandais qui iront aux Amériques qui vont changer le navet pour la citrouille que l’on trouve plus facilement là-bas.


Halloween est une fête que l’on retrouve dans plusieurs civilisations, sous différents noms, avec différents rites et coutumes. Ici, en France (et dans les autres pays qui ont une histoire chrétienne forte), on associe Halloween au 31 octobre et à une fête commerciale, mais le lendemain, le 1er novembre, on retrouve la vraie origine de cette fête sous le nom de la Toussaint : l’accompagnement des morts. Car oui, les irlandais posaient déjà des navets sculptés (puis des citrouilles) en lanternes pour accompagner/guider les morts vers le monde des morts.

J’aimerais donc vous laisser là aujourd’hui, en ce jour de Toussaint, et vous exhorter à rendre hommage aux morts. Une petite balade au cimetière n’a jamais tué personne et cela ferait sûrement plaisir aux défunts oubliés de voir que l’on pense encore à eux. La mémoire que l’on a des morts est peut-être la plus brillante des lumières qui les guide vers l’Au-delà.

 

 


/Le Prof


01/11/2015
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Le Dobhar-chú

   Il existe dans les légendes irlandaises une loutre tueuse dont le mythe est encore bien vivant. Issu du folklore irlandais, le Dobhar-chú est un cryptide, c'est-à-dire un animal dont l'existence est probable mais n'a jamais été démontrée. Son nom provient du gaélique irlandais et signifie "chien d'eau" ou plus simplement "loutre". Mélange donc entre un canidé et une loutre, il est censé vivre dans les lacs et atteindre la taille d'un crocodile adulte. 

 

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Les Dobhar-chù sont des animaux dangereux pour l'homme. Leur première évocation date du XVIIème siècle et prend la forme du témoignage d'un homme s'en prétendant victime. Alors qu'il se trouvait au bord d'un lac, il aurait été agressé par un animal aquatique à la peau noire et visqueuse. Il s'en serait tiré en poignardant le Dobhar-chù, mais aurait conservé des traces de morsure. D'autres auront moins de chance à l'avenir, car plusieurs décès survenus au bord des lacs seront associés à des attaques de Dobhar-chù. Leur plus récente apparition date de l'année 2003. Alors qu'ils campaient dans le Connemara, l'artiste irlandais Sean Corcoran et sa femme auraient aperçu un monstre doté de pattes oranges semblables à des nageoires, capable de se tenir debout et de nager à grande vitesse. 

 

 


/Spawy


23/05/2015
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Les Banshee

   La civilisation celtique a laissé en Irlande et en Gaule d'importantes traces écrites, et c'est dans la littérature irlandaise médiévale que l'on trouve les Banshee. Anciennement, bean sí aurait pu désigner une qualité mystique, avant de représenter une créature surnaturelle. Les origines principales de la légende des Banshee seraient la figure et le rôle de déesses mythologiques celtiques irlandaises, l'ancienne tradition et pratique irlandaise des lamentations funèbres, et le folklore anglo-saxon des fées, fantômes et esprits revenants.

Terrifiantes femmes blafardes, les Banshee sont annonciatrices de mort, messagères de l'autre monde. Elles sont généralement décoiffées et vêtues d'une longue robe blanche, laissant leurs pieds nus. Elles apparaissent toujours seules, le visage plein de tristesse.

 
Banshees-legend.jpgInitialement, les Banshee annonçaient la mort par des pleurs et des gémissements, mais progressivement, ceux-ci se sont changés en cris déchirants. Ces hurlements, qui résonnent le plus souvent la nuit, sont si puissants qu'ils blanchissent les cheveux de ceux qui les entendent alors que leur heure n'est pas venue. Nettement distincts de tous les sons humains et animaux, ils s'apparenteraient à un savant mélange de cris de nourrissons, de hurlement de femmes accouchant et de cri d'oie sauvage pour un résultat cacophonique et glaçant.

Les Banshee sont parfois comparées à la Faucheuse, mais elles ne provoquent pourtant pas la mort, se contentant de l'annoncer au mourant. Certaines traditions voudraient que chaque famille ait sa propre Banshee, qui ne crierait que pour elle.

 

 

 

/Spawy


08/09/2014
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Le Leprechaun

   Le leprechaun est rattaché aux créatures du petit peuple, terme qui désigne les petits êtres humanoïdes tels que les lutins, les trolls ou les farfadets. Vous l'aurez compris, il est de petite taille, car il mesurerait 90 centimètres. Il est issu du folklore irlandais et fait aujourd'hui partie des créatures les plus emblématiques du pays puisqu'on le retrouve dans la célébration de la Saint-Patrick.

 

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Le leprechaun construit de confortables demeures dans les haies et les buissons, se servant de racines comme charpente. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il est à la base un être exclusivement masculin et que toute représentation féminine est une extrapolation. Le leprechaun serait le fruit de l'union d'un humain et d'un esprit, mais il est aujourd'hui rejeté par ces deux mondes. Il n'est pas de bon caractère, mais n'est pas pour autant d'une nature mauvaise ; il est seulement solitaire et continuellement bougon, ce qui ne le rend pas sympathique pour l'homme. Il est également porté sur la boisson, sur la nourriture et sur la pipe et, pour lui parler, rien de mieux que de lui proposer du lait, du whiskey, ou du tabac à priser. Il se montrera alors serviable, tant que la politesse est respectée.


Le leprechaun étant le cordonnier et le banquier du petit monde, il passe ses journées à fabriquer des chaussures - mais une seule, attention, il ne terminerait jamais une paire ! - et à compter ses pièces d'or, qu'il garderait dans un chaudron caché au pied d'un arc-en-ciel. C'est en vertu de ce second rôle qu'il se méfie des hommes, car il les sait cupides et craint pour son trésor. D'ailleurs, lorsqu'un être humain parvient à l'attraper, il lui suffit souvent de promettre une fortune pour recouvrer sa liberté et s'enfuir. Il est alors impossible pour son ancien ravisseur de le courser, car le leprechaun est extrêmement rapide. De plus, il adore se moquer des voleurs en leur jouant des farces parfois cruelles.



/Spawy


26/06/2014
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Les Brownies

   Qu'est ce que le Brownie ? Il s'agit d'une créature issue du folklore écossais décrite comme un génie bienfaiteur du foyer. Les Brownies sont connus et décrits comme des êtres mesurant environ 90cm, dépourvus de nez, couverts de poils et dotés de grands yeux bleus. Ils ont pour habitude de s'occuper du foyer de leurs maîtres, ainsi que de leurs enfants. Dans certains contes, on leur attribue également le fait de divertir leurs maîtres,en jouant avec eux aux échecs ou encore de chanter.
Ils aiment vivre dans le grenier ou la cave de la maison d’un humain, donc chauffez ces endroits pour eux et alimentez-les bien si vous voulez les garder. Leurs nourritures favorites sont le lait, le miel, la bière et les gâteaux. Les Brownies sont connus pour quitter le foyer si on leur donne un vêtement en cadeau, ce qui devrait vous rappeler quelque chose.

 

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On trouve le Brownie dans d'autres cultures du monde, comme au Canada et aux Etats-Unis, certainement apportés par les immigrés écossais. Ils sont appelés "petits hommes" en Europe continentale, "Nis" au Danemark, "Domovoi" en Russie, ou encore "Yumboes" en Afrique du Nord et "Choa Phum Phi" en Chine. Les Brownies ont été transposés dans la littérature et au cinéma sous la forme d'Elfes de Maison par JK Rowling, dans Harry Potter (vous l'aviez ?).

 

 


~ le Voyageur


26/06/2014
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Les Killmoulis

   Qu'est ce que les Killmoulis ? Petits êtres issus du folklore écossais, ils sont de nature populaire, du fait qu'on les trouve principalement auprès des meuniers et dans les usines à grains. Ils sont décris, à l'inverse des Brownies, comme des êtres laids, avec un énorme nez et une bouche absente. Cette absence d'orifice buccal entretient le mythe selon lequel les Killmoulis se nourriraient par le nez, en inhalant leur nourriture.

 

killm.jpgIls sont dépeints comme des esprits travailleurs mais également farceurs, principalement quand ils sont laissés dans l'oisiveté et s’ennuient. Ils sont aussi bien connus pour travailler dur, et notamment pour moudre le grain, que pour leurs farces, qui consistent par exemple à souffler des cendres sur l'avoine décortiquée qu'ils ont mise à sécher.


Dans certaines légendes, on les présente comme des êtres similaires aux Banshees, fidèles au meunier qu'ils servent et à sa famille et qui pleurent  pour prévenir la maladie ou le malheur. La représentation la plus connue des Killmoulis se trouve dans l'univers fantastique de "Donjons et Dragons".

 

 


~ le Voyageur


26/06/2014
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