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Chroniques Pokémon : Qui veut être un Pokemon ?

11148394_856022821145783_3330828793697781105_n.jpg   ENFIN ! Tout est prêt pour que notre Arceus national mette en germe la vie sur Terre. Cette ultime création se fait en deux étapes, la première consistant à mettre au monde les légendaires de la vie, de la mort et de l’écologie, la seconde étant celle de la création du premier Pokémon à proprement parler. Alors vous me direz : « Ouiiiiiiieuh, mais que vient foutre l’écologie là-dedans ? C’est n’importe quoi ! ». Ce à quoi je vous répondrai de fermer vos bouches, car je vais l’expliquer séance tenante.

Alors, je ne pense pas qu’il y ait de difficulté à concevoir la présence de Xernéas en légendaire de la vie et de Yveltal en légendaire de la mort. Donc je passe rapidement dessus (j’y reviens par la suite) pour me pencher directement sur Zygarde, le légendaire de l’écologie. Pourquoi est-il dans le trio de la vie ? La réponse est simple comme bonjour. Il existe un équilibre fragile entre la vie et la mort. S’il y a trop de naissances, alors la Terre ne peut pas nourrir chaque individu, et s’il y a une trop grande mortalité, on court à l’extinction des espèces. Donc, que ce soit pour la conservation des espèces ou celle de la Terre, il faut préserver cet équilibre. C’est précisément cela que l’on entend par « écologie » : la préservation d’un équilibre entre les forces créatrice et destructrice, comprenant ainsi la vie et la mort.

 

Concernant l’origine mythologique de ces légendaires, on peut trouver deux sources (du moins n’en ai-je trouvé que deux, si vous avez des théories à proposer, faites-vous plaisir). La première, celle qui me parle le moins, est la mythologie hongroise. Dans cette dernière, il existe trois mondes : celui d’en haut, des dieux en gros, représenté par le faucon Turul (qui serait Yveltal, grand oiseau de la mort), celui du milieu, des hommes, représenté par (attention, orgasme de consonnes dans 3, 2, 1) Csodaszarvas, un grand cerf (comme Xernéas) qui protège le grand arbre reliant les trois mondes, et celui d’en bas, des esprits, où demeure Bába, un griffon qui fout le boxon entre les deux précédents. Et c’est là que je dis non, car Zygarde est au contraire le garant de la paix et de l’équilibre entre Xernéas et Yveltal, et il n’est pas du tout un griffon. De plus, Yveltal tient plus du démoniaque que du divin.

On en vient donc à ma seconde hypothèse, bien plus plausible. Elle s'accompagne d'un sentiment de déjà vu, puisqu’il s’agit de la mythologie nordique. Nous aurions alors Yveltal qui représenterait l’aigle sans nom ou bien le faucon Vedrfölnir. Cette transposition est renforcée en effet puisqu’il enquiquine Zygarde, qui lui est un grand dragon restant sous terre. Transcription des relations entre l’oiseau et le dragon Nidhögg (vivant dans les racines de l’arbre monde, donc en gros sous terre) ? Reste alors Xernéas qui, sous les traits d’un cerf, représenterait lui le… cerf (c’est bon de vous voir suivre) Eikthyrnir qui se situe au niveau d’Yggdrasil et qui nourrit les eaux des rivières des neuf mondes (rivières qui apportent la vie, vous avez compris où je veux en venir). D’ailleurs, ces légendaires sont en quelque sorte mortels, comme Odin et ses pairs. Si leurs forces les quittent, Yveltal se met dans une sorte d’état de stase en cocon et Xernéas se transforme en un arbre blanc mort. Cela leur permet de se régénérer petit à petit mais ça prend quand même quelques milliers d’années.

 

Penchons-nous finalement sur l’étymologie de leurs noms (pour le fun). Yveltal est une contraction d’une déformation de l’anglais « evil » (signifiant le « mal ») et de la simplification de « quetzal » (qui est un regroupement de diverses espèces d’oiseaux de la zone néotropicale). Zygarde vient du français « garder » et du grec « zygote » (entendez ici « lien, liaison »). Et Xernéas est une dérivation de la divinité gauloise (cocorico !) « Cernunnos » (ou bien de la Biche de Cérynie, bête mythologique grecque, mais je préfère la divinité gauloise sachant que la région où ces légendaires apparaissent est inspirée TRES fortement de la France).

 

Passons à la création du premier pokémon, qui n’est autre que Mew. Arceus n’a créé que Mew. Et c’est là que la dimension darwinienne (dont je vous parlais dans les premiers articles) intervient. En effet, toute autre espèce vivante animale demeurant sur terre ou dans l’espace est une évolution (au sens darwinien toujours) de Mew (selon le milieu, etc.). Attention ! Je ne parle pas de tous les pokémons, mais bien de toute espèce vivante animale. Tu es un pokémon ma gueule ! Nous sommes tous des pokémons ! De plus, nous savons qu’il existe des pokémons extra-terrestres (comme Mélofée, Deoxys, Solaroc, Séléroc, etc.). Eh bien ils sont aussi issus de Mew ! Il faut savoir que si Mew n’existe plus qu’en un ou deux exemplaires de nos jours, c’est principalement dû à ces nombreuses évolutions.

 

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Et c’est sur ce twist final que je vous laisse. J’espère que cette série vous aura plu, on y reviendra encore pour quelques pokémons légendaires de bas étage, mais le gros du bousin est fait. Sur ce, vous avez ce qu’il faut pour être le meilleur dresseur, à bientôt.

 

 

 

/Le Prof



24/03/2016
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