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Folklore Américain


Le Bigfoot

   Le Bigfoot est déjà connu par les amérindiens sous le nom de Sasquatch quand, en 1924, un groupe de cinq mineurs américains l’aperçoit pour la première fois. Alors qu’ils tombent sur un filon d’or dans une partie accidentée du Mont Saint Helens, un stratovolcan (c’est-à-dire un volcan composite, mais on s’en fout un peu) de l’Etat de Washington, et qu’ils décident de l’exploiter, l’un d'eux distingue derrière un arbre une forme gigantesque qui semble les observer. Un autre, rapide de la gâchette et plus prompt à tirer qu’à réfléchir, effraie la bête en tirant un coup de fusil. Un peu inquiets, les mineurs poursuivent leur travail, jusqu’à ce qu’un troisième tombe à nouveau sur la créature et imite son comparse en faisant fuser les balles. Le Bigfoot semble touché et chute dans un canyon, mais lorsque les mineurs tentent de récupérer son corps, il n’y en a pas trace…

 

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Le soir, alors qu’ils dorment dans leur cabane de bois, non loin du site, ils se retrouvent soudain bombardés de pierres et de branches. Ils comprennent alors qu’il n’existe pas qu’un seul Bigfoot et tentent de se défendre en tirant à travers les fenêtres, mais leurs ennemis sont déterminés et poursuivent leur lynchage jusqu’au lever du jour où, enfin, ils se retirent. Les cinq mineurs épuisés, constatant que la voie est libre, s’enfuient alors pour ne jamais revenir sur le Mont Saint Helens. Quand ils retournent à la civilisation, ils racontent leur aventure et apprennent que les amérindiens relataient déjà l’existence de géants peuplant les forêts. Ils tentent de ne pas ébruiter l’affaire mais très vite, la presse s’en empare, et la description de singes de près de trois mètres de haut laissant des empreintes de pattes énormes se répand.

 

La même année, un prospecteur du nom d’Albert Ostman est enlevé par des créatures anthropomorphes alors qu’il se trouve en face de Vancouver, au Canada. Alors qu’il dort à même le sol, au sein d’un campement de fortune, il sent qu’il est soulevé et emporté, mais ne peut rien voir en raison de l’épaisseur de la nuit. Puis, des heures plus tard, il est déposé au milieu d’une famille de sasquatches, des géants pesant plus de deux-cent kilos et mesurant deux mètres pour les femelles, trois pour les mâles. Il n’y est pas brutalisé mais retenu en otage pendant six jours, jusqu’à ce que, profitant de l’étouffement d’un mâle après que celui-ci ait tenté d’avaler le tabac qu’il lui avait volé, il prenne la fuite.

 

60fc7f1eb6bc3797f2f5c9c3a4285cde_large.jpgC’est en 1967 qu’apparaît le terme de Bigfoot, en même temps qu’une vidéo censée prouver l’existence de la créature. On y voit un bipède énorme, aux longs bras et au corps de singe. Roger Patterson et Robert Gimli, les auteurs du film, maintiennent toute leur vie qu’il est vrai, et reçoivent l’appui de nombreux experts qui affirment qu’aucun homme ne pourrait imiter la démarche de la bête et qu’aucun montage n’aurait pu être si bien réalisé. A partir de là, se lance une grande chasse au Bigfoot, les Hommes ayant à cœur d’en tuer un spécimen pour l’étudier. De nombreuses preuves de son existence sont apportées puis réfutées, et le Bigfoot rejoint la catégorie des cryptides (si vous suivez mes articles, vous savez ce que c’est !). Pour plusieurs scientifiques, il n’est pas impossible que le Bigfoot, avec son apparence humanoïde, ses mains puissantes, son front fuyant et ses arcades sourcilières développées, soit l’aboutissement d’une branche de l’évolution parallèle à celle des Homo Sapiens Sapiens…

 

A droite, vous pouvez voir une capture d'écran issue du fameux film. Certains voient dans la bande blanche qui traverse la tête du Bigfoot, un trou prévu pour les yeux d'un comédien.

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

 

En vous souhaitant une bonne soirée.

 

 

 

/Spawy


25/05/2016
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Le Wendigo

Wendigo1.jpg    Destiné à renforcer le tabou qui entoure la pratique du cannibalisme, le mythe du Wendigo imagine les maléfices qui menacent ceux qui osent consommer de la chair humaine. Le Wendigo - qui donne les Wendigowak au pluriel - est en effet une créature maléfique, de nature anthropophage et dotée d'un appétit insatiable, que l'on associe aux péchés de gourmandise et de cupidité. On le retrouve dans tout le folklore d'Amérique du Nord et particulièrement au sein des croyances des tribus Ojibwe, Micmac, Cri, Innu et Naskapi, de culture algonquienne. Solidement ancré dans les légendes amérindiennes, il posséderait des liens avec le Chupa Cabra d'Amérique du Sud et aurait été, pour les natifs, une manière de caractériser l'homme blanc et sa soif de l'or.

 

Symbole du froid et de la famine hivernale, il hante les bois à la recherche d'humains égarés pour satisfaire sa faim douloureuse. Mais rien ne peut combler le vide qu'il possède au creux de l'estomac, et bien qu'il dévore sans cesse de nouvelles proies, son corps ne peut que maigrir et s'affaiblir. Néanmoins, quelques variantes du mythe proposent que le Wendigo grandisse à chaque repas, sans s'épaissir pour autant. Certaines tribus le décrivent alors comme si grand que sa tête dépasse la cime des arbres lorsqu'il se tient droit. D'autres parlent d'un être fait de glace dont la présence est annoncée par de soudains vents violents. Un cri déchirant et une odeur si nauséabonde qu'elle fait fuir le gibier sont également parfois décrits. Un chercheur et enseignant Ojibwa du nom de Basil Johnston le décrit de la façon suivante : « Le Wendigo était émacié à un point extrême, sa peau desséchée tirée et tendue sur ses os. Avec ses os poussant contre sa peau, elle même de la couleur des cendres grises de la mort, et ses yeux repoussés au plus profond de leurs orbites, le Wendigo ressemblait à un squelette récemment déterré de sa tombe. Ses lèvres, étaient en lambeaux […] souillé de sang et de souffrance et de suppurations de la chair, le Wendigo dégageait une odeur étrange et inquiétante de dégradation et de décomposition, de mort et de corruption. »

 

Il existe plusieurs manières de devenir un Wendigo, car comme je le supposais plus haut, on ne naît pas tel. En hiver, alors que les conditions climatiques deviennent particulièrement rudes et que la famine s'installe, certains humains peuvent être tentés par le cannibalisme : erreur, car celui qui s'y adonne se verra condamné à mourir éternellement de faim sous la forme d'un Wendigo. Il est également possible d'en devenir un en étant possédé par un esprit lors d'une balade en forêt ou suite à une malédiction. La gourmandise et la cupidité peuvent elles aussi déclencher une transformation. Le Wendigo, à l'instar des lycans ou loup-garous, peut être tué à l'aide d'une balle en argent. Il est également possible de s'en débarrasser par le feu, puisque comme toute créature de l'hiver qui se respecte, il n'apprécie pas la chaleur.

 

L'importance de ce mythe dans la culture amérindienne est à mesurer. Non seulement il a donné lieu à plusieurs pratiques rituelles et a permis de lutter contre le cannibalisme, mais il a été à la source d'une pathologie mentale que certains psychologues désignent comme la Psychose du Wendigo. Inconnu chez les autres peuples, ce trouble déclenche une violence inhabituelle et un désir insatiable de chair humaine chez des hommes et des femmes marqués par la croyance au Wendigo et se croyant possédés. Bien souvent, une visite chez un sorcier ou un médecin suffit à calmer le malade, mais parfois, il passe à l'acte. Mais de nombreux spécialistes de la question estiment que cette psychose n'a jamais existé et qu'elle a seulement servi à expliquer des pulsions cannibales, voire à condamner des innocents ayant montré un peu plus de violence qu'à l'accoutumée, lors de chasses aux sorcières.

 

 


/Spawy


13/03/2017
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Le Croque-mitaines

   Il est tard, il ne va pas tarder. En attendant, asseyez-vous. Bonsoir messieurs, mesdames, les mouflets - d'ailleurs vous devriez être couchés, car celui dont on va parler ce soir vous concerne.


Vous savez qui est le croque-mitaines. Non c'est pas une question. Vous le savez.
Mais peut-être ignorez vous CE qu'il est.
Je désamorce la surprise en vous la gâchant: il n'existe pas.
Papa, maman, et mamie vous ont menti.

 

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En réalité, le croque mitaines est décrit dans le folklore populaire (pléonasme) de tous les pays comme un être aux formes variées, qui vient emporter ceux qui sortent le soir, et/ou qui ne sont pas sages. On comprend immédiatement l'intérêt qu'on eu les parents de vous faire croire en son existence, la peur vous a tenu sages. Et peut-être aussi en sécurité. Mais le croque mitaines n'existe pas.

Enfin... Le plus pervers est que s'il n'existe pas, ce qu'il représente, lui existe. Attardons nous un peu sur son concept si vous le voulez bien: c'est un personnage fictif censé représenter la punition invariable qui frappera tous ceux qui s'aventurent le soir en dehors de la maison (et par extension, ceux qui désobéissent à leur parents). Dans une certaine mesure, il est tout de même bien à craindre, car le danger qu'il représente existe bel et bien. Prédateurs, violeurs, tueurs, bandits, kidnappeurs, accidents, tous peuvent être imputés au croque mitaines. Car il est le danger qui rôde dans la nuit. Quand on vous disait qu'on avait peur qu'il vous arrive "quelque chose" dehors, c'est de lui que l'on parlait. LE Danger, qui porte une majuscule et qui ne s'encombre pas de frontières ni de langages, qui est le même partout sur la terre.


Il existe autant de type de croque mitaines qu'il y a de pays, avec diverses apparences, subtilités, et rôles variés que je ne préciserai pas, car on en aurait pour des jours. Je vais vous en citer quelques-uns en pagaille par simple intérêt: le boogey-man, que vous devez connaître, le Crodjambot, qui vous chope par les pattes, Hans Trapp, le bonhomme sept-heures dont le nom est assez clair, Mamie girouette qui vous noiera si vous la croisez près d'un cours d'eau, le grand méchant loup aussi, et peut être même Baba Yaga dans une certaine mesure. Il en existe des centaines. Et un nombre de variantes aussi élevé ne signifie qu'une chose: une créature issue d'un imaginaire collectif, plus viscéral.


Il est sous votre lit, derrière votre porte, au fond du puits, au croisement sous le lampadaire, la nuit dans le champ voisin, dans votre armoire. Vos parents ne vous ont pas menti, ils ont simplement personnifié ce dont ils voulaient vous protéger.

 

*Toc toc toc*

 

Tiens, il est arrivé. Je vous laisse, j'ai à lui parler.

 

 

 

/Un vagabond immobile.


20/07/2016
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Le Jackalope

   Parce qu'on aime les créatures mal foutues et étranges, voici le mythe américain du Jackalope (un mélange de Jack et de...).
 
Jackalope.jpgLe Jackalope est en réalité une créature hybride entre le lièvre et l'antilope, ce qui lui donne l'aspect d'un rongeur muni de longs bois. Aperçu pour la première fois par John Colter, l'un des participants à l'expédition Lewis et Clark dans les Montagnes Rocheuses, aux Etats-Unis, à la fin du XVIIIème siècle, il pourrait courir à plus de cent trente kilomètres par heure et est reconnu comme cryptide, c'est-à-dire comme un animal probablement réel, vu mais jamais retrouvé. La particularité du Jackalope serait d'imiter à la perfection les voix humaines : il arrivait que les cow-boys entendent une voix répéter les chants qu'ils entonnaient.
 
De nombreuses têtes de Jackalope ont circulé aux Etats-Unis au XXème siècle, créées de toutes pièces à partir des dépouilles de lièvres et d'antilopes. Mais l'origine du mythe trouve peut-être son explication dans une maladie. En effet, le papillomavirus provoquant des tumeurs noirâtres et allongées, il est possible que John Colter ait aperçu un lapin malade et qu'il ait pris son cancer pour des cornes. L'hypothèse est parfaitement crédible quand on visionne des photos de rongeurs atteints d'un papillomavirus.
 
Sur ce, je vous laisse, et vous souhaite une excellente soirée !
 
 
 
/Spawy

14/04/2016
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Le Chupacabra

   En espagnol, Chupacabra signifie suceur de chèvres. On parle évidemment de sang, ici. Je vous ai manqué ? Pour ceux qui ont répondu oui, j'en suis désolé, votre serviteur avait malheureusement beaucoup de choses à faire ces derniers temps. Mais j'ai cru comprendre que mes confrères étaient plus bavards que moi,  et en un sens, je suis rassuré. Pour celui qui a répondu non, retrouve moi à la sortie, qu'on s'explique.

Le Chupacabra, dis-je, est un prédateur nocturne, de type vampirique (s'il existe une réelle classification sérieuse sur le sujet), qui se nourrit essentiellement de sang animal, particulièrement ovin et bovin. Il serait surnaturellement discret et prodigieusement fort, deux caractéristiques que l'on préfère ne pas retrouver chez ses ennemis. Cependant la vie est une p*te.
 
el-chupacabras.jpg
Originaire d'Amérique latine, il s'agirait d'un immense chien aux canines effilées, grotesquement longues, arborant des pointes sur le dos (probablement en kératine), un poil très ras (ou absent?) et des yeux rouges brillants. On lui attribue aussi parfois des oreilles de chauve-souris. Les descriptions sont cependant assez confuses, puisqu'elles sont incroyablement variées et qu'on parle seulement d'apparitions. Sans compter le nombre de bergers qui, en retrouvant leur bétail tué au petit matin, ont attribué le carnage au Chupacabra sans l'avoir vu. Et sans compter le sérieux pourcentage de menteurs ou d'illuminés, cela va de soi.

Il s'agit d'un mythe un peu particulier cependant, car devant l'affluence de témoignages et de photos prises sur le vif, et bien sûr le nombre d'attaques avérées sur le bétail, la communauté scientifique a décidé d'ouvrir l'hypothèse de son existence et de classer la créature en cryptozoologie (enfin un peu de sérieux). Certains ont prétendu l'avoir tuée et avoir ramené son corps. Mais il s'agissait souvent de gros chiens sauvages gravement galeux, ou de minables impostures. Enfin, peu de preuves sérieuses donc.
 
Il me reste donc à vous laisser une image d'une vision d'artiste concernant le Chupacabra, soit la représentation que je trouve la plus significative, et la plus esthétique (si une telle bestiole peut l'être). Gardez à l'esprit cependant qu'un cryptide n'est pas un mythe, ni une créature imaginaire. Il s'agit d'une créature dont l'existence n'a pas encore été prouvée. Traduisez : il s'agit peut-être seulement d'une invention.
Peut-être.
 
 

/Un Vagabond

25/06/2014
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Légende du Bossu de l'Île d'Orléans

"L’île d’Orléans a la réputation depuis fort longtemps d’abriter des sorciers et des lutins. La nuit, ceux-ci y font la fête, entraînant dans la danse les promeneurs qui viennent à passer par là."

Cécile Gagnon

 


Habitait à Saint-Jean-de-l’Ile un homme prénommé Gosselin. C’était un bossu, mais aussi un brave et beau garçon, toujours de bonne humeur et prêt à rire. De plus, c’était un bon violoniste et tout le monde le voulait pour ses fêtes et veillées d’hiver. Et, malgré le fait que son violon ne fût pas des meilleurs, il en jouait avec tant de mesure et d’entrain qu’il enlevait son monde.
D’ailleurs, on lui servait à boire pour lui donner des forces et il en usait. Imaginez dans quel état il se trouvait à la fin de ces soirées.
Ce soir-là, Gosselin avait bu plus que de raison. Il partit tard à cause de la bonne compagnie et de l’accueil charmant. Il partit vaillamment mais il sentit vite l’effet de la fatigue et de l’alcool et du se reposer un peu. Il choisit une petite clairière et s’endormit tout de suite. 
Il fut réveillé par un bruit étrange, comme si une troupe de soldats traversait le chemin. Avec la position des étoiles, il constata qu’il était minuit. Puis, au clair de lune, il aperçut des lutins dansant joyeusement en ronde et chantant. 
Il essaya de partir discrètement, mais les lutins l’entourèrent rapidement. Ils lui demandèrent de mettre en musique leur chanson pour pouvoir danser sur le son du violon. Gosselin accepta avec sa bonne humeur habituelle. Les lutins lui promirent donc une récompense.
Rassuré par leur cordialité et émoustillé par l’appât de la récompense, il guida la ronde des lutins. Le jour commença à arriver ce qui arrêta leur danse. L’un des lutins demanda à Gosselin ce qu’il voulait pour sa récompense : la fortune ou la beauté. Il aurait pu demander de l’argent, mais il gagnait bien sa vie et était de goût assez modeste. Cependant, une jeune femme du nom de Perrine lui plaisait, mais il ne pouvait l’épouser à cause de sa bosse. Il de manda donc à ce qu’on lui enlève sa bosse. Les lutins lui dirent adieu et il les remercia chaleureusement.
Gosselin rentra chez lui. Arrivé devant sa porte, surgit le menuisier Louis Bigras. Il lui demanda ce qu’il avait fait de sa bosse. Gosselin lui raconta sa rencontre avec les lutins. Bigras félicita Gosselin et lieu d’aller jaser avec les compères du village, il échafauda un plan.
Le soir même, Bigras se rendit à la clairière avec un flageolet (une flûte) dont il jouait parfois pour lui-même. Il trouva les lutins, les fit danser jusqu’à l’aube et la même question lui fut posée. Bigras leur demanda de lui donner ce dont Gosselin n’avait pas voulu. Il pensait recevoir la fortune, mais il eut la bosse. Il rentra chez lui et croisa Gosselin qui se moqua de lui. Tremblant de colère, il retourna voir les lutins le soir même pour une explication. Les lutins se moquèrent de lui et commencèrent à danser autour de lui. Fou de rage, il essaya de les frapper avec son flageolet. Mais son bras demeura en l’air, figé, sa voix s’étrangla dans sa gorge, il sentit ses pieds prendre racine, sa peau se durcit et se fendilla comme l’écorce des arbres, ses bras s’allongèrent en forme de branches.
Depuis, on peut observer un arbre tout racorni, bossu et complètement sec, avec au bout d’une branche, le flageolet. C’est ainsi qu’à partir de ce jour, l’endroit fût connu sous le nom de l’Arbre Sec. Sur ces lieux existent aujourd'hui deux moulins nommés l'Arbre Sec et Gosselin. 

 

 


|Hellfire|


25/06/2014
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