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Les 12 travaux d'Héraclès : Les oiseaux du lac Stymphale

   Oh ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel article. Aujourd’hui, nous accompagnerons Héraclès pendant son sixième travail. Complots, trafic de NAC (nouveaux animaux de compagnie) et actions héroïques ; bienvenue dans ce nouvel épisode de « Faites entrer le dieu-né ».

 

Eurysthée est embêté que son cousin peu adoré s'en sorte sans escorte au travers de tous les dangers qu’il place devant sa porte. Il l’a tellement mauvaise envers Héraclès qu’il passe ses jours et ses nuits à chercher un moyen de le mettre en échec. Il sait deux choses : d’une part qu’il ne pourra pas invalider tous les travaux parce qu’à un moment donné, il n’y aura plus rien à faire qui pourrait mettre le demi-dieu en difficulté ; d’autre part, qu’il n’a envoyé son cousin que devant un seul animal à la fois et qu’il s’en est toujours sorti. Mais que se passerait-il si Héraclès ne devait pas affronter un seul animal mais des milliers ? Pour le savoir, il l’envoie au centre de l’Arcadie, dans la région du lac Stymphale, défaire la colonie d’oiseaux qui s’y est installée. Vous aurez idée qu’il ne s’agit pas d’une simple chasse au pigeon. Quand bien même ils seraient des millions, ce ne serait qu’une bagatelle pour Héraclès qui n’aurait de contraignant que la lenteur de la tâche.

 

Les oiseaux du lac Stymphale ont quelques caractéristiques pas piquées des hannetons. Ils sont carnassiers, ce qui est déjà problématique. Ils sont ensuite très nombreux et se reproduisent vite. Et enfin, dernier caractère mais pas des moindres, ils ont été domptés et entraînés par Arès. C’est-à-dire que ces oiseaux sont les oiseaux de bataille du dieu de la guerre. Arès s’en moque de ses oiseaux, et c’est pour ça qu’il les a relâchés dans la nature (au contraire d’Artémis et des biches de Cérynie), donc au moins, ça fait un problème en moins pour Héraclès. Mais voilà, ces piafs sont quand même bien bourrins.

 

Héraclès parvient donc aux alentours du lac et voit un paysan se faire dévorer par un groupe de ces oiseaux. Il arrive à temps pour les tuer à coup de flèches (normales, pas les empoisonnées) mais malheureusement trop tard pour sauver le pauvre homme. Héraclès prend sur lui et continue son chemin jusqu’au lac. Là il peut voir une bonne nuée voleter ci et là mais elle est bien trop petite pour représenter l’entièreté de la volée. Les autres sont cachés aux yeux de notre héros, se reposant dans les arbres alentour. Il commence à abattre les oiseaux qui volent avec son arc. Mais ils sont nombreux et ses flèches sont en nombre limité. De plus les cris d’alerte rameutent le reste de la colonie contre Héraclès, qui se voit vite débordé. Il implore les dieux de lui venir en aide et seule Athéna répond en lui envoyant une paire de crotales. Héraclès est perplexe et ne sait pas quoi faire de ce « cadeau ». Il tire son épée, brandit son bouclier et abat un à un les oiseaux qui piquent sur lui. Mais comme on l’a dit, ils sont nombreux et se reproduisent vite, tant et si bien qu’à la fin de la journée, Héraclès se retrouve en face de plus d’oiseaux qu’au début de sa chasse. Comment vous dire… il a grave les boules et la colère lui fait donner un grand coup d’épée dans son bouclier.

 

Et c’est là qu’il remarque que les oiseaux les plus proches sont déstabilisés et tombent à l’eau. Et là ça fait tilt dans sa tête : les crotales d’Athéna ! Oui, parce que ces crotales ne sont pas des serpents mais des instruments de musique qu’on appelle aujourd’hui plus communément des cymbales. Il empoigne alors les cymbales et les frappe l’une contre l’autre, ce qui produit un bruit bien plus puissant. Là les oiseaux sont non seulement déstabilisés mais plus encore, ils sont paralysés par ce puissant son, et ce suffisamment longtemps pour pouvoir se noyer. C’est ainsi qu’Héraclès parvient au bout de son sixième travail. Il rend les cymbales et grâce à Athéna. Et Eurysthée rage doublement : il n’est pas arrivé à mettre Héraclès en échec et il ne peut invalider le travail, car l’aide est venue d’une déesse.

 

Sur ces mots, je vous laisse jusqu’à notre prochaine rencontre. Bisous.

 

 

 

/Le Prof

 



13/02/2018
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