Attention, depuis 2018, l'Encyclopédie Fantastique a déménagé !

Attention, depuis 2018, l'Encyclopédie Fantastique a déménagé !

Le Bonnacon

  J'espère que vous êtes bien assis, parce qu'aujourd'hui on sort du lourd, du très lourd ! 
  Aujourd'hui, donc, revenons en Grèce Antique où Pline l'Ancien nous décrit un animal au charisme incomparable : Le Bonnacon.

 

12819304_989289854485745_6698826580172254651_o.jpg
  Le bonnacon, ou bonasus, est un animal de Grèce et d'Inde qui ressemble à un taureau (ou à un buffle) à la crinière de cheval et aux cornes tournées vers l'intérieur. Si vous visualisez un peu la bestiole, vous verrez que ses cornes ne sont d'aucune utilité pour le combat (parce qu'il y a sa tête entre la menace et ses cornes, m'voyez ?). Aussi, comment fait-il pour se défendre, me demanderez-vous ? Mais je vais vous répondre !

S'il ne combat pas, le bonasus fuit. Oui, c'est médiocre, mais il couvre sa fuite ! Le bonasus est en effet pourvu d'une puissante arme biologique.

" -Mais t'as viré Prof ! Les grecs anciens n'avaient pas la conception des armes biologiques ! On ne savait même pas à l'époque ce qu'était un microbe ou un virus !
-Silence, margoulin ! Je vais t'expliquer nom d'une pipe !"

Donc, je disais que le bonnacon est pourvu d'une puissante arme chimique qu'il utilise durant sa fuite. En effet, il est capable d'émettre un puissant gaz sur une distance d'environ 600 mètres ! Ça et aussi de chier super loin aussi. Ce gaz est extrêmement corrosif et brûle quiconque rentre en contact avec.

Voilà, c'est tous ce que l'on sait du bonasus : une vache qui pète du napalm. Franchement, ça vous vend pas du rêve ? Sur ce, je vous laisse et souvenez-vous, méfiez-vous des vaches qui pètent !

 


/Le Prof


12/03/2016
0 Poster un commentaire

Abaddon

   Abaddon, son nom est Abaddon. Bonsoir, c'est le Vagabond qui vous parle. Encore une fois je viens vers vous partager le peu de connaissances que m'ont offert mes pérégrinations. Aujourd'hui les enfants, c'est théologie. Ca faisait longtemps que je voulais parler de mythologie biblique avec vous, voici l'occasion de faire de l'ombre à Spawy et de faire éclater au grand jour une vérité : moi aussi, j'aime bien les créatures bibliques.

Bon, asseyez vous, prenez un crucifix et surtout, silence, le premier qui parle me recopie trois fois l'ancien testament.

 

Alors, Abaddon, que dire si ce n'est que vous ne l'aimez pas, sans même le connaitre. Son nom signifie à la fois "destructeur", "destruction", "ruine" et "perdition" en hébreu (אבדון). Il a un équivalent grec qui se dit Apollyôn (et oui, c'est bien Apollon) mais ce nom est sans doute un des nombreux stratagèmes religieux pour diaboliser les autres dieux au profit de sa religion, alors on oublie vite.
Il est l'ange de l'apocalypse, celui qui apporte l'extermination. Selon la Bible, quand le cinquième ange sonnera la trompette, l'étoile absinthe tombera du ciel, et en frappant le sol, ouvrira l'abîme, libérant d'innombrables créatures difformes, des nuées de locustes, et à leur tête, Abaddon, l'ange de l'abîme.

 

Apocalypse 9 : 11 :
"Elles ont à leur tête, comme roi, l'ange de l'abîme, qui se nomme en hébreu Abaddon, en grec Apollyon." (Crampon)

"A leur tête, comme roi, elles ont l'Ange de l'Abîme ; il s'appelle en hébreu : "Abaddôn", et en grec : "Apollyôn". (Jérusalem)

 

Le jour où l'abîme s'ouvrira, la mort fuira les hommes, et eux, chercheront désespérément à mourir. Mais ils ne trouveront pas le repos du trépas.

 

Abaddon's_Taint_large.jpg

 

Visuellement, il est difficile de trouver une représentation stable d'Abaddon, tantôt femme, tantôt homme, parfois humain, parfois abomination eldritchienne (coucou!) il est souvent difficile d'en trouver une représentation historique, alors je vous laisse en illustration une vue d'artiste censée représenter, à mon sens, ce dont son apparition est synonyme.

 

Ange, dieu grec, démon, abomination, créature détournée de fiction, il aura revêtu nombreuses formes, mais il restera toujours un point commun entre toutes ses incarnations : la sensation de peur, et de dévastation globale qui accompagne son nom, car son nom est destruction, et il est l'ange infernal de l'abîme.

 

Alors soyez sage.

 

 

 

/Un Vagabond Immobile


17/03/2016
1 Poster un commentaire

Le lapin de Pâques !

  Il s'agit évidemment d'une créature sortie tout droit de l'imaginaire populaire, qui est connue, selon la légende, pour distribuer des œufs colorés et des œufs en chocolat la veille du matin de Pâques. Appelé en anglais "Eastier Bunny" ou encore "Osterhase" en allemand, le lapin de Pâques est commun à beaucoup de culture. On lui attribue plusieurs couleurs en fonction de l'imaginaire : blanc, bleu ou bien marron.

 

1924510_620570318024369_8865152919139231877_n.jpg
L'origine de la légende semble être Allemande. L'histoire la plus répandue est celle d'une femme pauvre, qui ne pouvant offrir de douceurs à ses enfants, décora des œufs qu'elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lapin dans le jardin, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Depuis lors, les enfants fabriquèrent un nid qu'ils mettaient dans le jardin en espérant que le lapin de Pâques le remplirait d'œufs durant la nuit.
Une autre origine du lapin de Pâques vient de Saxe où l'on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d’ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre étant l’animal emblématique de la déesse, il est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le lapin de Pâques est devenu par la suite un personnage populaire, qui a été reprit à de nombreuses occasions pour des histoires, des dessins animés et même des jeux vidéo. Il a été un des personnages principaux, dans le film d'animation Dreamworks Les 5 légendes.

 



~ le Voyageur.


24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : La création du monde par Arceus

  "Bien le bonjour ! Bienvenue dans le monde incroyable des pokémons ! Mon nom ne te regarde pas. Mais les gens m’appellent amicalement Professeur Pokémon. Ce monde… est peuplé de créatures appelées pokémons ! Pour certains, les pokémons sont des animaux domestiques, pour d’autres, ils sont un moyen de combattre. Pour ma part, l’étude des pokémons est ma profession. Mais avant tout, parle-moi de toi.... Are you a boy or a girl ? Voici mon petit-fils, il s’appelle Shaï-Hulud, c'est un autre admin de la page. Regarde ses articles ils sont biens. Ta quête des pokémons est sur le point de commencer ! Un tout nouveau monde de rêves, d’aventures et de pokémons t’attend ! Bonne chance !"
 
11080899_809960425752023_5788451868589020050_n.jpg
Comment mieux commencer notre épopée que par le commencement ? Et par commencement, j’entends bien la naissance du monde. Au début donc était le Verbe. Enfin, Arceus. Personne n’a jamais vu ce pokémon. Son existence n’est avérée que par sa présence dans la mythologie. Il aurait créé l’univers de ses mille bras, ainsi que les pokémons. Attention, il n’a pas créé tous les pokémons, seulement quelques-uns, desquels découlent les pokémons que nous connaissons. Il est à noter qu’il peut prendre tous les types possibles.

Il commence par créer Dialga et Palkia, pokémons légendaires régissant le temps et l’espace. Ainsi nait la matière, suivie de près par l’esprit en les pokémons Crehelf (la mémoire), Crefollet (l’émotion) et Crefadet (la volonté). Si Arceus est parfait, ses créations ne le sont pas et cette imperfection s’incarne en Giratina, le pokémon renégat banni dans le monde distorsion représentant l’antimatière et le mal. S’ensuit alors la création de la réalité et de l’idéal avec respectivement Reshiram et Zekrom. Aussi, comme la réalité ne peut jamais être idéale et l’idéal n’étant jamais la vérité, on trouve le pokémon frontière Kyurem.
La base de l’univers créée, Arceus passe à la création de la Terre avec un premier trio de pokémons : Kyogre pour la mer, Groudon pour la terre et Rayquaza pour le ciel. Il crée ensuite Regigigas pour déplacer les continents et former les régions actuelles. Il créé le trio des oiseaux légendaires pour le climat et celui des génies pour la météo. Maintenant que la Terre est fonctionnelle, il ne reste plus qu’à la faire tourner, et pour ce faire il y a Ho-oh (le jour) et Lugia (la nuit). Il ne restera plus que la vie à créer avec Mew, l’ancêtre de tous les pokémons. Oui, car techniquement tous les légendaires cités avant ne sont pas des pokémons mais des dieux ma gueule ! Je vous entends déjà geindre de ne pas me voir développer. Mais nous ne sommes qu’au début de cette aventure ! Et il est question ici d’Arceus.

On retrouve donc dans Arceus les attributs d’un Iahvé, Allah ou tout autre dieu monothéiste. En effet, il est créateur de l’univers, omnipotent, et son attaque signature se nomme « Jugement » (rappelant le jugement dernier). Mais on trouve aussi un peu de religion japonaise, les mille bras faisant référence à la déesse « Sen-ju Kwannon » (déesse qui dérive de la mythologie indienne). De plus, Il est intéressant de noter que si Arceus est un dieu créateur, il laisse néanmoins une part à l’évolutionnisme (non seulement vis-à-vis des évolutions des pokémons, mais aussi en ce que les pokémons sont des évolutions au sens darwinien de Mew). En bref et en conclusion, Arceus est ZE big boss des pokémons.

Au prochain épisode, nous nous intéresserons d’un peu plus près aux légendaires de la matière et de l’esprit.
 
 
 
/ Le Prof

24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : La création de la matière, de l'antimatière et de l'esprit

 
 
New Game
-> Continue
 
 

   Après avoir créé les légendaires, Arceus se repose et laisse la création effective de l’univers à ses enfants. Ainsi commence la création de l’espace et du temps avec respectivement Palkia et Dialga. Mais tous les deux se battent dès qu’ils se rencontrent. Cette bataille titanesque représente de façon allégorique le combat inlassable entre le temps et l’espace, le temps rongeant les corps et les corps recherchant l’immortalité, c’est-à-dire à échapper au temps. Néanmoins, aucun ne prend le pas sur l’autre, car sans le temps, l’univers serait constitué de corps immobiles et sans corps, le temps ne s’appliquerait à rien et n’aurait donc aucune raison d’exister (vous la sentez la philosophie là ? Dites-moi encore que Pokémon c’est pour les gosses). Si leur combat dégouline de puissance divine, point d’inquiétude, puisqu’ils voyagent chacun dans des dimensions différentes, distinctes de la nôtre, et ne se croisent que rarement.

En créant la matière, Dialga et Palkia ont engendré la jalousie d’un autre légendaire : Giratina, le pokémon renégat. Jaloux, donc, de ses frères, il s’empresse de détruire autant de leurs créations qu’il peut. Ce qui est une grande source de désappointement pour Dialga et Palkia (imaginez que votre pimbêche de sœur détruise systématiquement tous les cadeaux que vous faites pour votre maman) mais aussi dans les hautes instances. Beh ouais, Giratina va à l’encontre des desseins du big boss. Et c’est Arceus lui-même qui termine la querelle. En effet, Dieu, par le bruit ennuyé, lui tint à peu près ce langage : « Si t’es pas content, au coin ! » Et Arceus de bannir Giratina dans le monde distorsion, une dimension propre à Giratina qui n’obéit à aucune loi de la physique. Cette dimension n’est pas hermétique. Chaque surface réfléchissante (comme l’eau ou les miroirs) est une porte donnant sur le monde distorsion dont seul Giratina a la clé. Du coup, il n’hésite pas à happer chez lui Dialga ou Palkia quand il le peut pour leur maraver la tronche (heureusement, ces surfaces miroirs n’existent que sur Terre).
 
10922367_812365698844829_8525617803747525304_o.jpg
Ceci étant, avoir un corps mobile c’est bien, mais avoir un corps qui peut se mouvoir de lui-même c’est mieux. Ainsi l’on voit apparaître le trio des lutins Crehelf, Crefollet et Crefadet qui représentent le savoir, l’émotion et la volonté, autrement dit l’esprit. Ces trois entités sont minuscules face aux titans que sont Dialga et Palkia. Pourtant, ils ont une suprématie sur ces derniers et peuvent les sceller (je veux dire ici qu’ils peuvent les expulser dans leurs dimensions respectives et amoindrir leurs puissance). On a donc de la matière et de l’esprit distincts et indépendants l’un de l’autre mais qui interagissent, et une supériorité de l’esprit sur la matière (Descartes, es-tu là ?). En revanche, le trio de l’esprit se fait défoncer par le Malin Génie – euh je veux dire par Giratina. En effet, ce dernier représente l’inverse du monde intelligible, donc la toute-puissance de l’esprit est inefficace face à lui (Descartes, encore toi !).

Au prochain cours, nous étudierons la modalité du monde, entre réel et idéal.
 
 

/Le Prof

24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : Idéal et Réalité

   Je reviens vers vous pour vous parler de manichéisme. Mais si ! Vous savez, c’est quand on dit que tout est noir ou blanc, bon ou mauvais.

La partition qui a été faite entre les pokémons de l’esprit et ceux de l’âme n’est pas anodine. Les mauvaises langues diront : « Ouais, c’est pour faire plus de légendaires, lol. » Ce n’est pas totalement faux, mais c’est quand même bien pensé. Car la différence linguistique qui s’opère entre âme et esprit s’opère aussi dans le monde Pokémon. L’esprit représente la raison et la science quand l’âme reflète d’avantage la foi. L’un la vérité des faits, l’autre la justesse des idées. Bref, vous l’aurez compris, l’esprit se place du côté du réel et l’âme du côté de l’idéal.

Au départ donc, il y a un pokémon noir et blanc. Doté d’une puissance destructrice plus grande que celles de Palkia, Dialga et Giratina réunies (oui monsieur !) mais, heureusement pour nous, doté d’un grand sens de la mesure et de la bonté. Il reste ainsi dans son coin, pépère, flex et tout, jusqu’à l’aube de l’humanité où il commence à s’intéresser à ce qui se passe dans le monde. Et au début d’une forme de Moyen-Âge humain (faisons un petit saut dans le temps), il est amené à intervenir. Il est alors deux jumeaux, princes du royaume naissant des hommes, fils d’un roi dont ils ont hérité la sagesse. Ils veulent plus que tout la paix dans le monde et n’hésitent pas à sacrifier de leur personne pour mettre fin aux conflits. Ému par les jumeaux, le pokémon se présente aux princes et leur propose son aide, ce qui marche plutôt bien. Jusqu’au jour où les deux frères se brouillent, mais se brouillent sévère. Pour résoudre un problème, l’un prône une solution réaliste, l’autre une solution idéale. Chacune des solutions semble juste, mais elles n’arrivent pas à coexister. Et l’un et l’autre des frères ne cèdent pas au compromis (c’est là qu’on trouve le manichéisme, suivez un peu bon sang !). Le pokémon ne sait plus où donner de la tête et n’arrive pas à trancher le débat de manière juste. Il se trouve face au plus gros paradoxe qu’il ait jamais connu. Et il n’aime pas les paradoxes. Mais alors pas du tout.

La solution la plus simple qu’il a alors trouvée a été de se scinder en deux. D’un côté on trouve Reshiram, un dragon entièrement blanc, aux yeux bleus et crachant le feu, d’un autre côté on trouve Zekrom, un dragon noir de jais, aux yeux rouges et crachant la foudre (on note une référence à Yu-gi-oh). Le principe étant que chacun se bat avec la moitié qui représente sa solution et c’est la solution du vainqueur qui sera appliquée. Là il arrive deux problèmes auxquels le pokémon n’avait pas pensé. Le premier c’est que les deux frères deviennent fous, détruisant tout ce qu’ils ont construit dans leur combat et se haïssant l’un l’autre comme jamais personne n’a haï. Le deuxième c’est que ses deux moitiés sont de forces égales. Le combat s’éternise alors, sans qu’aucun ne prenne l’avantage, la haine et la folie des jumeaux augmentant à mesure que le temps passe. Le combat finit avec la mort des deux frères. Oui, lutter des jours durant sans pause avec une telle intensité peut causer la mort par épuisement. Zekrom et Reshiram n’ont alors plus de raison de se battre, mais ils ne peuvent pas se réunir. C’est pourquoi l’idéal n’est jamais la réalité et inversement. Depuis, ils se sont endormis, attendant l’apparition de deux nouveaux héros avec lesquels ils pourraient finir leur combat ancestral.

 

11206079_830676537013745_8403546815519851384_n.jpg

 

Mais vous me direz que tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir. Que ce manichéisme archaïque ne tient pas. Pré-ci-sé-ment. La scission du pokémon en Reshiram et Zekrom a laissé une coquille vide, d’un froid sans égal ou presque (vidé de la chaleur du feu de l’un et de la vitalité de la foudre de l’autre), qui erre dans ce monde avant de loger dans la grotte cyclopéenne. Il n’est ni bon, ni méchant. C’est le pokémon frontière Kyurem, représentant l'entre-deux, la zone floue entre idéal et réalité, et matérialisant l'idée selon laquelle, si l’idéal et la réalité ne sont jamais confondus, rien n’est pour autant idéal ou réel. Rien n’est blanc ou noir, il n’y a que des nuances de gris (ce qui tombe bien puisque c’est la couleur de Kyurem). De plus, le vide qu’il est peut représenter ce vide qu’il y a en chacun de nous : quel est le sens de ma vie ? Pourquoi j’existe ? Car oui, Kyurem n’a aucune raison d’être sinon quand il réunit en son sein Zekrom et Reshiram. Ce qu’il ne peut plus faire.

Bon, c’en est fini de cet article bien fat et plein de philosophie, même s’il n’y a pas de référence précise (je vous ménage un peu). J’aurais pu parler du Yin et du Yang, mais mon collègue Niedman vous en parlera bien mieux que moi. Si la question vous intéresse, vous savez donc à qui vous devez lécher les bottes.

Et vous, vous êtes plutôt réalistes ou idéalistes ?

 



/Le Prof


24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : Crée-moi un monde

   Nous nous étions quittés sur des considérations ésotériques assez lourdes. Mais ici, il n’est plus question de ces élucubrations métaphysiques. Non, il nous faut avoir les pieds sur terre. Et c’est bien là le problème puisque la Terre n’a pas encore été créée ! C’est pourquoi l’on va étudier aujourd’hui la création de notre belle planète par le « weather trio » (comme disent les anglophones), autrement dit : Kyogre, Groudon et Rayquaza. [Vous noterez un effort certain pour le titre et cette transition de malade]

 

11329885_843085452439520_1242043343463374512_n.jpg
Au commencement du monde, il y a deux titans en perpétuelle confrontation. L’un d’eux, Groudon, fait émerger des continents entiers, cracher le feu et briller le soleil plus que de raison. L’autre, Kyogre, déploie quant à lui les mers et les océans dans un fracas assourdissant. Mais là où l’un érige une montagne, l’autre l’ensevelit d’une vague. Là où l’un crée un lagon paisible, l’autre fait naître un volcan. Même s’ils ne sont que deux sur Terre, ils ne font pas de bons voisins, et donc, pour asseoir leur suprématie sur l’autre ils se mettent sur la tronche tout le temps. Inutile de dire qu’un combat ancestral entre deux créatures aussi puissantes change quelque peu la topographie mondiale (oui, si vous n’aviez pas compris je me la pète avec des mots savants, après tout, je suis le Prof ou bien ?). De ce combat naissent les orbes bleue et rouge, permettant de réduire le pouvoir de l’un et d’augmenter celui de l’autre, mais comme il y en a deux et qu’elles profitent chacune à l’un des deux, et bien ça change pas grand-chose. Vous savez… deux forces égales s’annulent, un truc comme ça. Les orbes sont donc inefficaces. Il y a alors un autre légendaire qui fait son apparition : Rayquaza, le grand dragon des cieux. Il existait déjà au début des hostilités, mais il était pénard dans sa couche d’ozone ; c’est le bruit des voisins du dessous qui le fait descendre.

 

Rayquaza donc, est un grand dragon vert de forme longitudinale (oui, ce mot existe aussi). On remarquera que, par son type, sa couleur, son physique et même son nom, ce pokémon s’inspire beaucoup de Quetzalcóatl (le serpent à plume, divinité majeure des Olmèques, Toltèques, Aztèques, Mayas, Teotihuacan et Mixtèques (Les Cités d’or représente, t’as vu ?)). On peut néanmoins dire que Rayquaza est plus facile à dire et qu’un dragon est quand même plus classe qu’une couleuvre (n’est-ce pas ma petite Spawy ?). Rayquaza descend alors au sol pour voir ce qu’il se passe et tombe sur Kyogre et Groudon en train de se battre. II opère un revers de main patriarcal dans leurs mouilles et une fois les deux garnements couchés au plus profond de la terre ou de l’océan, il remonte tranquillement dans ses cieux.

 

Il y aura deux autres affrontements entre Kyogre et Groudon. Entre le premier et le deuxième combat, la vie fait son apparition et l’on atteint l’Antiquité humaine.

Un beau jour, un météore bien mastoc se fracasse sur Terre, et ce n’est pas le même effet qu’un gravier sur le parebrise. L’onde de choc est si violente qu’elle réveille les deux titans de la terre et de la mer. Le truc moins cool, c’est que les deux orbes se trouvent à proximité de l’impact et que ledit météore contient une bonne grosse dose d’énergie cosmique : les orbes réagissent et se transforment en gemmes bleue et rouge. Leurs propriétés évoluent également pour permettre au pokémon approprié de faire une « primo-résurgence » (en gros, les gemmes transforment Kyogre et Groudon en super sayiens). En entrant dans l’atmosphère, le météore alarme aussi Rayquaza qui, bien qu’il se hâte, arrive après le carnage et la transformation de Kyogre et Groudon. Les deux zozos sont maintenant beaucoup plus puissants que notre bon dragon.

Mais rappelez-vous : je vous ai parlé des hommes, non ? Voyant le grand dragon combattre les monstres sortis du sol et des océans, ils sont pris du désir de l'aider à rétablir la paix. Je vous ai aussi parlé de l’énergie cosmique du météore et de sa tendance à interagir avec des cailloux ? Eh bien figurez-vous que les hommes s'approchent du dragon pour lui tendre des pierres brillantes (spoil : des méga-gemmes) apparues suite au crash du météore, car ils ont associé l’apparition de ces pierres avec la venue de Rayquaza pour les sauver. Rayquaza n’étant pas la moitié d’un abruti et sentant le pouvoir des pierres et la bonne volonté des humains, accepte l'aide proposée. Ainsi le monde voit-il la première méga-évolution de l’histoire (c’est aussi un truc qui change en super sayien, mais pas de la même façon). Maintenant l’équilibre des forces est rétabli et Rayquaza rétame les deux autres en les renvoyant dans leurs chambres.
Depuis ce jour, Rayquaza est considéré comme protecteur des hommes et gardien des cieux. C’est aussi ce même jour que les deux peuples les plus anciens des hommes ont été créés : le peuple atalante (d’Atalanopolis, où il ne reste plus que le cratère du météore) et le clan du dragon (disséminé dans le monde et gardien de la mémoire de cet événement).

La troisième bataille est très récente et c’est l’homme qui en est le moteur. Il suffit de recouper les scénarii des jeux Emeraude, Rubis Oméga et Saphir Alpha pour savoir le pourquoi du comment. L’article est déjà suffisamment long donc je ne l’explique pas (la magie des internets et des vidéogamers !).

Il fallait bien tout ça pour dépeindre la création du monde. Si vous avez bien suivi, vous saurez que le prochain article sera sur la vie et son apparition. Mais avant ça, un petit article « mise au point » sur la dérive des continents.

 



/Le Prof


24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : La dérive des continents

   Après le premier combat entre Kyogre, Groudon et Rayquaza, la Terre est un vaste champ de ruines. Les terres et mers sont un peu posées n’importe comment et Arceus n’aime pas trop beaucoup ça. Pour remédier à ce problème, il crée le golem originel : Regigigas (certains prononcent « réjijigas » et les autres sont des abrutis qui ne savent pas lire).


Regigigas a pour mission d’aménager la planète pour qu’elle soit propice à la vie (dont l’arrivée est imminente). Il va donc tirer, pousser, déplacer les terres (pas l’eau bien évidemment, vous avez déjà poussé la mer ? Non, alors chut) pour les disposer en les continents que nous connaissons. Le problème (oui je sais, il y a toujours un problème), c’est que Regigigas est un peu lent. C’est un diesel et il lui faut du temps pour se chauffer et commencer à être productif. En plus, il est seul pour accomplir cette tâche gargantuesque. Conscient de ses limites, il va utiliser des matériaux qu’il trouve lors de ses déplacements pour créer d’autres golems. Il s’agit de Regice (à prononcer « rédjaïce »), fait d’une glace qui ne fond pas même en présence des plus hautes températures ; de Registeel (à prononcer « réjistiil »), fait d’un métal qu’on ne trouve plus sur terre, à la fois souple et ultra résistant ; et de Regirock (à prononcer « Regirock »), qui est un gloubiboulga de toutes les roches de tous les continents ; dès qu’il s’effrite, il se reconstitue avec la roche qu’il trouve où il est.

 

11403502_848596468555085_534241131877001838_n.jpg
Ainsi, le travail est vite terminé et Regigigas qui ne sait plus quoi faire (puisque créé uniquement pour ça) et qui est aussi assez flemmard, s’endort purement et simplement, laissant les trois golems qu’il avait créés. Les trois « Regis », comme on les appelle dans le milieu, s’en vont donc errant sans but à la surface du globe.
De là, deux versions différentes de leur sort. La première veut que les trois golems cohabitent quelques temps avec les premiers hommes (avant le deuxième affrontement du weather trio) mais soient scellés par ces mêmes hommes, par peur de leurs immenses pouvoirs. La seconde veut quant à elle qu’ils deviennent les gardiens de l’Arbre de vie, lieu de naissance de… la vie (suivez un peu bon sang !) et qu’ils le soient toujours aujourd’hui. Regigigas s’en revient de son sommeil en de rares occasions, quand il y a du grabuge causé par des pokémons légendaires qui ne devraient pas se trouver là.


C’est tout pour la dérive des continents et pour la création du monde. Le prochain cours aura pour sujet le fonctionnement de la Terre.

 

 


/Le Prof


24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : Les cycles terrestres - Partie 1

Une bicyclette à un million 

 

   Je n’ai pas encore fini la création de la Terre, ou plutôt sa mise en fonctionnement. Car oui, on a le monde, les continents tout beaux tout propres, mais il n’est pas encore en service ! C’est pourquoi on aborde aujourd’hui non pas ces fameuses bicyclettes qui coûtent un million de pokédollars d’Azuria, mais les cycles jour/nuit, les saisons, etc. Cet article sera peut-être un peu long et je me garde de le couper en plusieurs parties.

 

Nous commençons donc avec le cycle le plus important : celui qui fait succéder le jour à la nuit et la nuit au jour. Les deux légendaires dont il est question, vous les connaissez bien (pour les plus vieux d’entre nous, les vrais qui ont débuté sur les immenses cartouches des gameboys) puisqu’il s’agit de Ho-oh et Lugia. Ho-oh est un oiseau de feu, aux couleurs chatoyantes et au plumage dense qui laisse dans son sillon un arc-en-ciel (annonciateur du Nyancat ? Illuminati !). On dit d’ailleurs que le voir porte bonheur (Ho-oh, pas le Nyancat). Lugia quant à lui ressemble plutôt à un dinosaure qu’à un oiseau. Ses ailes sont des bras et il est couvert d’écailles blanches et bleues. S’il peut voler (ta gueule, c’est magique), il préfère nager dans les profondeurs marines.

 

12899873_548051525355814_566268452_n.jpgOn peut voir ici une transposition de la mythologie égyptienne. Dans celle-ci, la notion de cycle est extrêmement importante et la parfaite illustration de son importance est le mythe autour du cycle du jour et de la nuit. Ce mythe est d’autant plus important qu’il est présent dans une très grande majorité des mythes égyptiens (oui, selon la région et l’époque, les mythes égyptiens changent du tout au tout, en bref, la mythologie égyptienne c’est un gros bordel et c’est pas en ayant regardé des films comme La Momie que tu vas savoir ce que c’est).

Bref, Ho-oh serait donc une représentation de  (ou Rê, ou Amon-Rê), le dieu soleil qui parcourt le monde visible de l’est à l’ouest dans sa barque solaire. Râ est souvent représenté par une tête de faucon, ce qui le rapproche de Ho-oh. Lugia serait, lui, la représentation d’Apophis, le dieu du mal et du monde souterrain. Ce dernier étant représenté avec une tête de serpent, on le rapproche facilement de l’allure reptilienne de Lugia. Pour résumer, on a un dieu oiseau, représentation du soleil qui parcourt le ciel et un dieu serpent/reptilien qui représente la nuit et qui se terre dans le monde souterrain.

 

Dans le mythe d’origine, Râ plonge dans le monde souterrain pour combattre Apophis (qui veut prendre d’assaut le monde visible pour l’avoir à sa botte). C’est ce passage d’un monde à l’autre qui enlève le soleil pour laisser place à la nuit. Râ et Apophis se battent donc tous les soirs et Râ gagne tous les soirs, remontant alors à la surface et rayonnant de victoire (attention, cette expression est un élan poétique pour dire qu’il rapporte de la lumière). Dans notre mythologie, il n’y a pas de bataille entre Lugia et Ho-oh. Ils sont au contraire en coopération, car rompre l’équilibre jour/nuit pourrait causer une fin du monde (rien de moins). Ils ont même été voisins !

Ils ont été voisins dans la ville de Rosalia, à Johto, l’un dans la tour ferraille, l’autre dans la tour carillon. Alors qu’ils logeaient là, la tour ferraille fut victime d’un incendie aussi violent qu’imprévu. Lugia eut vite fait de s’envoler pour ne pas brûler à son tour (wouah ! le jeu de mot !) et Ho-oh, alarmé par l’envol, se cassa également. Mais pendant l’incendie, trois pokémons périrent et Ho-oh, pris de pitié, les ressuscita en les trois chiens légendaires : Entei (feu), Raikou (foudre) et Suicune (eau). Ils suivent ses ordres depuis lors, qui sont encore aujourd’hui d’être les yeux et les oreilles de Ho-oh sur terre. Depuis cet épisode, la tour carillon est vide (hormis les moines) et la tour ferraille a été renommée la tour cendrée (bien qu’elle ne ressemble plus du tout à une tour) et n’a pas été reconstruite.

 

Et voilà, pour cette première partie ! AH ! Mon premier : "A suivre…"

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
0 Poster un commentaire

Chroniques Pokémon : Les cycles terrestres - Partie 2

Comment bien présenter la météo

 

   Pour cette deuxième partie, nous allons parler des légendaires affiliés à Lugia. Si vous avez regardé le deuxième film intitulé « Le pouvoir est en toi », vous saurez qu’il s’agit des trois oiseaux légendaires Artikodin, Elekthor et Sulfura (oui, dans l’univers Pokémon, les légendaires vont souvent par trois, si vous n’aviez pas compris). On remarquera de suite qu’ils sont fortement inspirés, au moins pour les noms, de la mythologie. Artik-odin (froid + Odin) ; Elek-thor (foudre + Thor) ; Sulfu-ra (souffre àvolcan àfeu + Râ). Je vous renvoie aux très bons articles de Shaï-Hulud sur la mythologie nordique et à la précédente partie pour Râ.

 

Ces oiseaux contrôlent la météo. Et non ! Ce n’est pas le rôle du « weather trio » comme on pouvait s’y attendre (weather veut dire météo en anglais). Leur nom vient du fait que Kyogre fasse tomber une pluie diluvienne, Groudon fasse apparaître un soleil caniculaire et Rayquaza fasse souffler un grand vent (et annule les effets des deux autres). Tandis qu'Artikodin est l’oiseau de la neige, Sulfura celui du soleil et Elekthor celui du tonnerre. Si vous combinez les uns avec les autres, vous obtenez à peu près tous les temps possibles et imaginables (à peu près car autre chose arrive. Oui, c’est du teaser dégueulasse).

 

Ils vivent dans les îles oranges, chacun sur une île, chacun chez soi et les moutons sont bien gardés. Mais il arrive que quelque crétin décérébré (ou même tout autre événement naturel) vienne à troubler le repos d’un des oiseaux. Alors ce dernier s’envole, effrayé de voir un intrus là où il ne faut pas, et sème un peu le chaos autour de lui, ce qui a tendance à réveiller et effrayer les deux autres oiseaux et à créer un cataclysme. C’est alors à Lugia de régler le problème puisqu’il vit principalement dans un courant marin (le plus gros bien sûr) qui parcourt le monde et ainsi sent le moindre changement quant à l’état végétatif des oiseaux. Mais Lugia n’est pas aussi puissant que Rayquaza, ou du moins il s’en prend bien plus dans la mouille pour protéger les humains. En effet, il s’est pris d’affection pour eux (il a vécu quelques temps dans une tour à Rosalia je vous rappelle) et préfère protéger ces petits êtres plutôt que de s’en tirer indemne. Mais, me direz-vous, comment peut-il protéger les hommes s’il perd en servant de bouclier ? Ce à quoi je vous répondrai de voir le film (un des meilleurs au demeurant, avec une BO magnifique) car tout est là ! La voix de Lugia n’est pas tout à fait comme celle des autres pokémons ou légendaires. Il grogne et crie certes, mais son chant est particulier car il ressemble plutôt à une mélodie qu’à un son animal. Ce chant a pour effet de calmer les trois oiseaux, comme une berceuse, mais il arrive que la colère, la frayeur et l’excitation de ces derniers soient trop grandes et que le charme peine à faire effet. C’est là que nous, petites créatures humaines, entrons dans la bataille. En remerciement pour la protection de Lugia, certains hommes imitent le chant de Lugia à l’ocarina (un instrument ressemblant à une flûte). Cette mélodie revigore Lugia et amplifie son propre chant. Je te vois venir avec tes objections, alors sache ceci : ta gueule c’est magique.

 

11274573_1628598137358806_1336458446_n.gif

Donc, Lugia, fort de ces nouvelles forces, tatane la tronche des trois autres après quoi ils retournent sur leurs îles respectives et Lugia dans ses fonds marins. Et c’est là que cette partie se termine. Mais ce n’est pas fini car…

 

A suivre...

 

 

 

/Le Prof


24/03/2016
0 Poster un commentaire


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser