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Mythologie de Tolkien


Chroniques d'Arda : Les Hobbits

   « Dans un trou vivait un hobbit […]. » Qui ne se souvient pas de cette phrase toute simple et pourtant marquante introduisant le célèbre Bilbo the hobbit ? Si cette trilogie décrit une épopée formidable et grandiose, on pourrait s’étonner de la voir débuter par une introduction entièrement dédiée à la race la moins signifiante de la Terre du Milieu. Tenez-le-vous pour dit : la célèbre saga n’est qu’une suite que Tolkien n’avait pas prévu de faire à Bilbo the hobbit.

 

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Vous l’aurez compris, on va parler de la race des Semis-Hommes ou Periannath en elfique. Les hobbits sont de filiation humaine. Ils ne sont ni des nains ni des elfes mais bien des hommes. Leur particularité principale est, vous le savez, leur petite taille, variant généralement entre 60 et 120 cm de hauteur. Majeurs à 33 ans, ils vivent généralement jusqu’à 80 ans, même s’il n’est pas rare d’en voir vivre jusqu’au siècle. Bilbon lui-même vécut jusqu'à 131 ans après que son grand-père, le Vieux Touque, se soit éteint à 130 ans (pour le coup, ils sont les seuls à avoir vécu si longtemps). Les Hobbits n’ont pas besoin de chaussures, disposant d’un cuir naturel protecteur. Ils sont très habiles de leurs mains et pratiquent majoritairement l’agriculture.


Ils sont un peuple pacifique, peu disposé à se battre. Néanmoins, ils durent en quelques rares occasions prendre les armes. Ils sont très fermés sur eux-mêmes et ne se préoccupent pas du monde extérieur à la Comté. Ils savent d’ailleurs passer inaperçus, ayant un pas léger malgré leur carrure. Car oui, le hobbit est généralement enrobé, ayant développé très tôt un amour de la bière, de la chair et aussi de l’herbe à pipe. Ce fut d’ailleurs un hobbit qui le premier cultiva et fuma l’herbe à pipe. Il s’agit de Tobold « Vieux Toby » Sonnecor, qui donna son nom à la meilleur herbe à pipe (si tu cherches encore, c’est le Vieux Toby) de la Comté. Ce furent donc les hobbits qui apprirent aux hommes à fumer.


Ils vivaient au début près de l’Anduin, le fleuve qui part grosso-modo de la Lorien et qui se jette dans la mer au sud du Gondor. Mais les guerres du Second Âge les firent migrer vers l’ouest dans un coin que l’on nomme maintenant la Comté. Il était à l’origine trois branches de hobbits : les Pieds Velus, imberbes et avec une forte pilosité sur les pieds, préférant vivre dans les terres dans les fameux trous de hobbit (smials) ; les Forts, les plus grands et les plus lourds, les seuls à savoir nager et qui vivent principalement sur la rive de la Bruinen (que la plupart des hobbits nomment « l’Eau »), qui sont aussi les seuls à avoir un peu de pilosité faciale ; et finalement il y a les Pâles qui sont grands, fins, avec la peau et les cheveux pâles, préférant la chasse forestière à l’agriculture et se mêlant bien aux elfes et aux hommes. Aujourd’hui, il est difficile de les différencier, les unions ayant dispersé les caractéristiques de chaque branche dans les autres.

Leur organisation communautaire est simple. La police ressemble plus à un corpuscule de gardes-chasse et le chef est élu toutes les je-ne-sais-plus-combien-d’années. On le nomme maire ou thain.
Outre l’agriculture, la bière, le jambon et l’herbe à pipe, les hobbits sont extrêmement friands de généalogie. Ils sont très fêtards et font six repas copieux dans la journée (les premiers et seconds petit-déjeuners, le déjeuner, le goûter, le dîner et le souper). Tout est prétexte à de grandes fêtes et les anniversaires sont souvent les plus grandes. Le hobbit qui fête son anniversaire doit d’ailleurs attendre l’arrivée de chaque invité pour le saluer et lui offrir un cadeau. Chaque cadeau que reçoit un hobbit dans sa vie est significatif.

Sur le sujet des hobbits, je n’ai plus grand-chose à dire. Je vais donc me taire pour l’heure et vous laisser à vos rêveries habituelles. Bons baisers depuis la fac.

 

 


/Le Prof


13/09/2015
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Chroniques d'Arda : Les Nains

   Bien le bonjour, à vous qui avez soif de bière et d’acier d’argent ! Aujourd’hui nous parlerons, vous l'aurez compris j’espère, des nains !

Les nains sont la création, non pas d’Eru-Ilúvatar, mais d’Aulë, le Vala forgeron, qui voulait avoir des apprentis pour enseigner son savoir. Sachez que, comme tout dans cet univers, il y a plusieurs noms pour désigner les nains. Aussi ne vous étonnez pas si je parle de Naugrim (en elfique) ou de Khazad (en langue naine), mais il existe encore maintes dénominations plus ou moins péjoratives selon la langue employée (sindarin, quenyan, langue commune archaïque, etc.) Ils se distinguent par leur petite taille, par leur pilosité abondante chez les hommes comme chez les femmes, par leur longévité, avec une moyenne de 250 ans, et par leur incroyable résistance à la faim et à la douleur. Ils sont d’excellents artisans, forgerons et bâtisseurs, et font aussi de formidables guerriers. Ils ont un amour impondérable pour l’or, les joyaux et autres richesses de la terre, pour leur travail, pour la bière et pour la bonne chair. Ils sont aussi extrêmement têtus, ce qui est souvent la cause de leurs discordes, entre eux ou avec les autres peuples.

Concernant les naines, elles sont peu nombreuses et assez cachées par le reste des nains, ce qui amène les autres espèces à douter de leur existence. Elles représentent un tiers de la population naine. Le mariage est unique et à vie, c’est-à-dire que seuls un tiers des nains se reproduisent et donc que la croissance démographique est très faible. Les batailles sont donc un fléau pour eux, du moins celles où il y a beaucoup de morts dans leurs rangs. Les naines portent aussi la barbe, accentuant alors leur ressemblance avec les nains. C’est ainsi qu’une légende est née sur la reproduction des nains, selon laquelle ils naitraient de la pierre et retourneraient à l’état de pierre à leur mort - ce qui est éminemment faux. Cette légende est cependant renforcée aux yeux de ceux qui la perpétuent par le fait qu’ils ne soient pas des enfants d’Ilúvatar.

D’ailleurs, nous sommes passés à un poil d’anus de ne pas avoir les nains. En effet, Eru, voyant des êtres qui devaient être intelligents créés hors des limites du Chant des Ainur (je vous rappelle que dans le Chant, les êtres intelligents ce sont les elfes et les hommes et c’est mare), ordonna à Aulë de les détruire. Aulë tenta de plaider leur cause, de sauver sa création, mais Ilúvatar ne voulut rien entendre. Aulë se saisit alors de son marteau à contre cœur, leva son bras et abattit son outil sur l’enclume où les sept pères des nains étaient posés. Mais au dernier moment, Eru retint sa main. Les nains avaient eu un réflexe de survie, plaçant leurs bras entre eux et le marteau. Ce signe impromptu d’intelligence scella le destin des khazad. Eru ne pouvait se résoudre à génocider (ce verbe n’existe pas mais je vous merde, j’écris kessqej’veuh lol) des êtres intelligents, alors il leur accorda l’existence, mais à la condition qu’ils arrivent sur Arda après les elfes. Aulë leur apprit son art, ce qu’il voulait faire à la base, puis les plongea dans un profond sommeil jusqu’à l’arrivée d
es bouffeurs de salade…euh…je veux dire des elfes !

Au P.A., les elfes naquirent et, après leur découverte par les Valar, les nains se réveillèrent. On a dit qu’il y avait sept pères des nains. Mais entre-temps, Aulë avait multiplié leur nombre. Car oui, comme on l’a vu, les nains se reproduisent de façon sexuée avec de « jolies femmes poilues », et ont donc besoin que ces femmes existent. Ce furent donc sept couples de nains qui se réveillèrent dans les montagnes de la Terre du Milieu. La famille de Durin, les Longues-barbes, s’éveilla au mont Gundabad, au nord des Monts Brumeux ; les Barbes-de-feu et les Torses-larges s’éveillèrent dans les Montagnes Bleues ; les Poings-de-fer et les Barbes-raides s’éveillèrent à l’est du continent, mais on ne sait pas où exactement ; et les Boucles-noires et les Pieds-de-pierre s’éveillèrent aussi à l’est des Terres du Milieu dans un lieu inconnu, pas au même endroit que les autres. On peut dénombrer une huitième famille de nains que l’on appelle les Petits-nains, qui ne sont autres que les exclus des autres familles, exilés pour diverses raisons. On peut tout à fait dire que ce sont des victimes puisque tout le monde les butte : les nains, les hommes, les elfes, les orcs, les gobelins, les animaux, etc. En même temps, ce sont des petits connards vicieux, ils n’ont pas la noblesse des nains, donc c’est normal. Ils s’éteignirent, les Petits-nains, vers la fin du P.A., comme les nabots qu’ils sont.


Comme vous vous en doutez, les nains durent mener maintes batailles - sinon pourquoi développer des aptitudes à la guerre ? Mais, comme on l’a vu, la guerre est dangereuse pour eux, en raison de leur taux de natalité extrêmement faible. Ainsi, les grandes batailles qu’ils menèrent n'étaient que territoriales : les orcs virent prendre Gundabad, les nains perdirent, les orcs prirent leur place, les nains se réfugièrent dans la Moria, les orcs les suivirent à la Moria, les nains perdirent, etc. Il arriva que les nains gagnassent comme à Erebor, la Montagne Solitaire, aux Monts de fer, aux Montagnes Bleues, ou autre. Mais il n’y eut plus de grande guerre à proprement parler après le P.A., où tout le monde s’était ligué contre Morgoth.

 

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Au niveau de leur culture, les nains sont des esthètes. Car oui, outre la bière et la bidoche, les nains aiment les objets ouvragés. Finement ouvragés. Ils sont des maîtres dans l’art de la forge et du bâtiment, autant dans la création de cités naines ou elfes (notamment la cité de Nargothrond au P.A.) que dans la création d’armures, d’armes, d’objets du quotidien ou de bijoux. Et outre les bijoux en métaux précieux, ils savent très bien travailler les gemmes et pierres précieuses. D’où une passionnante discussion entre Legolas et Gimli (dans le livre) sur la notion même de beauté. Mais ne craignez rien, cette discussion philosophique ne sera pas détaillée ici, je vous laisse bon soin de vous en enquérir par vous-mêmes. L’autre point culturel important des nains est leur langue. Ils sont extrêmement fiers de leur langue, le Khuzdul. Aussi préfèrent-ils apprendre les langues étrangères pour commercer avec les autres peuplades que d’enseigner la leur. De toute façon, les hommes la trouvent trop complexe et les elfes (surtout les Sindar) la trouvent trop laide. Il est à savoir que la langue naine a très peu évolué du fait du respect qu’ils éprouvent envers cette dernière. Mais il existe à côté de nombreux langages des signes nains. En effet, ils ont tendance à signer entre eux lors d’un échange commercial pour être sûrs de ne pas se faire comprendre par les autres. Mais étant une langue informelle, n’ayant pas le même statut que le Khuzdul, la langue des signées possède une forte variété d’une tribu à une autre.

 
Et je vais m’arrêter là pour les nains. D’aucuns diront que je n’ai pas parlé des sept anneaux des nains, ou encore d’autres choses, mais je vous réponds séance tenante : les sept seront traités dans un autre article, et je n’ai gardé pour celui-ci que les informations pertinentes. Et cela fait déjà un bien gros texte. Sur ce, je vous laisse à vos rêveries, ou devrais-je dire à vos bières.

 

 


/Le Prof

 

15/10/2015
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Chroniques d'Arda : Les Rapports entre les Elfes et les Nains

   Bien le bonjour, chers amis ! Nous nous sommes bien alcoolisés à la bière avec l’article bien gros sur les nains, et maintenant que nous sommes plus sociables, il est temps de commencer à parler avec les elfes. Et par parler, j’entends taper.


En effet, il est une chose importante que je n’ai pas citée dans la précédente chronique, qui est la querelle entre le peuple des Khazad et celui est Quendi (et si tu as bien suivi mes chroniques, tu sauras que je parle des nains et des elfes).

Au départ, les elfes et les nains vivaient en bons termes. Les nains voyaient dans les elfes un bon moyen de commercer et les elfes, se croyant seuls êtres doués d’intelligence (outre les Valar), voyaient dans les nains une curiosité, ainsi que de bons ouvriers. Aussi commerçaient-ils en bonne intelligence, les nains étant même les constructeurs de l’une des plus grandes cités elfe de la Terre du Milieu au P.A., j’ai nommé Nargothrond. En effet, les elfes ne savent pas construire dans la pierre, habitués qu'ils sont aux maisons dans les arbres, contrairement aux nains. Nargothrond a été détruite par Glaurung (le père des dragons), mais ce n’est pas la seule cité elfe construite par les nains. On peut au moins aussi citer la cité de Thranduil (le papa de Legolas).
C’est d’ailleurs à cause de Thranduil que les rapports entre elfes et nains se rompirent totalement. Déjà à la fin du P.A. les rapports entre les deux se firent rares, les nains restant dans leurs problèmes d’orcs. Mais quand Erebor fut assaillie par Smaug le Doré, les nains attendant l’aide des elfes de Thranduil furent trahis. Thranduil ne vint jamais à leur secours, à cause d’une rancœur, née de la perte de certaines gemmes détenues par les nains d’Erebor. Et depuis, les nains détestent les elfes et les elfes détestent les nains.


On pourra cependant voir Legolas et Gimli se rapprocher l’un de l’autre dans une amitié forte dans Le Seigneur des Anneaux. Encore ici, je vous renvoie aux livres qui montrent la progression de leur amitié bien mieux que les films. Impossible de trouver un dessin d'une bataille entre elfes et nains, du coup, je mets en illustration la scène du conseil d'Elrond, qui montre l'animosité des uns envers les autres.

 

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Donc, la querelle entre les nains et les elfes ne tient pas à grand-chose, si ce n’est au comportement hautain des elfes, au caractère bien trempé des nains et au puissant sentiment de communauté chez les deux races.

Il est aussi à noter que depuis Tolkien, les nains et les elfes ne peuvent pas se voir en peinture dans les œuvres fantastiques. Ce qui est un stéréotype bien grossier, même envers Tolkien. Maintenant, je vous laisse décuver votre bière et panser vos blessures, et je vous donne rendez-vous bientôt pour une nouvelle chronique. Bisous qui soignent.

 

 

 

/Le Prof


18/10/2015
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Chroniques d'Arda : Sauron

   Bien les bonjour chers lecteurs, et bienvenue en Mordor pour ce pénultième article sur le monde fantastique de John Ronald Reuel Tolkien. En effet, nos aventures en Terre du Milieu sont presque terminées.


1531566_942763615805036_5913874651719015159_n.jpgNous sommes passés par les plus grandes entités d’Arda mais il nous en reste deux à découvrir. Aujourd’hui, c’est de Sauron, le second Seigneur Noir du Mordor, que nous allons parler. Sauron est un Maiar au même titre que Gandalf, c’est-à-dire un demi-dieu. Je vous rappelle que Valar et Maiar sont des êtres purement spirituels, pouvant prendre n’importe quelle forme physique. Souvenez-vous-en, c’est important pour la suite.
Sauron fut le premier à la suite de Melkor. C’était son plus fidèle serviteur, le premier des corrompus. Ainsi, lorsque Melkor prit le nom de Morgoth et la fuite, Sauron le suivit avec Gothmog et les autres serviteurs corrompus. Si Gothmog fut le capitaine des Balrogs, Sauron devint le capitaine des loups-garous, une troupe de Maiar ayant pris forme lupine (adjectif en vieux français de loup ; oui, vous apprenez quelque chose), et des wargs et autres bêtes apparentées au loup. Il apparaît d’ailleurs à ses ennemis sous la forme d’un grand et puissant lycan.

Si Sauron prend ici sa forme connue la plus bestiale, il est bon de remarquer qu’il ne se bat que peu souvent. Son esprit retords (aussi retords que celui de son maître) fait de lui un fin stratège. Aussi se contente-t-il de planifier ses batailles et de manipuler ses troupes depuis sa forteresse, pour fuir lorsque cela lui est nécessaire. Il se terrera très discrètement lors de la chute de Morgoth, à l’instar des Balrogs.

Plus tard, il fit renaître le Mordor, combattant elfes et hommes. Son plus grand ennemi devint Númenor, qui s’installa sur le continent avec le Gondor et l’Arnor. Ainsi, au bout de nombreuses batailles appelant de maigres victoires, tantôt pour Númenor tantôt pour le Mordor, une idée vint titiller l’esprit malade de Sauron : détruire l’adversaire de l’intérieur. Il profita d’une bataille décisive pour les insulaires pour se faire capturer. Si les hommes voyaient là une grande victoire et la fin de grands maux, Sauron se frottait les mains. En effet, les bougres étaient tombés dans son piège le plus audacieux alors ; son plan fonctionnait à merveille. Il avait pris avant sa capture une forme magnifique, proche de celle des elfes (par proche des elfes, j’entends d’une beauté infinie mais sans les quelques attributs ethniques tels que les oreilles pointues). Arrivé sur l’île il patienta un moment, en tant que prisonnier. Quelle importance ? Il était immortel ! Quelques dizaines d’années n'étaient rien pour lui et il savait être patient. Comme nous l’avons vu plus tôt, il parvint à s’attirer la faveur du Roi actuel de Númenor. Ainsi, il devint son plus proche conseiller et arriva même à pervertir son esprit. Sa forme fut pour beaucoup dans son succès. Il fit bâtir un temple à la gloire de Morgoth au centre même de la capitale. Aussi le culte des Valar fut banni et il convainquit le roi de monter une expédition contre lesdits Valar.

S’ensuivit Akallabêth. Mais c’est une chose que Sauron n’avait pas prévue, et il manqua de peu de se faire engloutir avec l’île, lui qui était resté sur Númenor, ayant la présence d’esprit de ne pas se frotter directement aux plus puissants êtres ayants jamais foulé Arda. Pour échapper au cataclysme, il dût abandonner sa forme physique et utiliser une grande partie de son pouvoir. Par la suite, il fut incapable de reprendre cette forme d’une plastique parfaite.

Mais ce n’était pas son dernier tour. Il lui restait une carte à abattre, et quelle carte ! Je ne vous fais pas le déshonneur de vous expliquer la fin de Sauron, mais il lui reste son plus grand coup de maître à faire. Je vous fais donc un gros bisou. A la prochaine fois pour la conclusion de ce voyage.

 

 


/Le Prof, qui n’a pas honte de ce teasing foireux


19/12/2015
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Chroniques d’Arda : Classification des Elfes

   Bien le bonjour à tous dans cette nouvelle chronique ! Aujourd’hui nous allons aborder un thème bien fat, un thème sponsorisé par Doliprane : les elfes.

 

Les elfes sont  les premiers nés d’Ilúvatar. C’est-à-dire que ce sont les premiers êtres physiques doués d’intelligence et d’un langage. Quand Ilúvatar imagine les elfes pendant le Chant des Ainur, il les imagine immortels, beaux et sages, contrairement aux hommes qui recherchent le pouvoir. Ils naissent près du lac Cuiviénen. Et là commence une classification compliquée. Car oui, Tolkien aime classifier. Et il aime les langues, en bon professeur d’anglais amoureux de la lettre et du langage qu’il est. Du coup, il donne des noms en elfique ET en langage commun (le français pour nous) aux différentes classes d’elfes. Retenez aussi que l’elfique va changer selon les époques et les familles d’elfes, ainsi partons-nous du Quenya (l’elfique ancien) pour arriver au Sindarin (l’elfique du Troisième Âge) en passant par plein de genres de patois elfiques mineurs.

 

À leur naissance donc, les elfes sont appelés les Quendi. Vient alors Oromë qui les invite à Valinor. Certains le suivent, d’autres non. Ceux qui restent en Terre du Milieu sont appelés les Avari, ceux qui suivent le Vala sont nommés les Eldar. Il y a ceux qui vont jusqu’au bout du voyage, les Calaquendi (les elfes de lumière) et ceux qui ne le finissent pas et retournent finalement en Terre du Milieu, les Moriquendi (les elfes de la nuit).

 

Parmi les elfes de la nuit on rencontre les Sindar, les elfes gris avec à leur tête Thingol (qui a vu la lumière des Arbres de Valinor) et Melian (une Maia qui épousa Thingol). Il y a aussi les elfes sylvestres, les Nandor, menés par Lenwë ; les Laiquendi, les elfes verts de Denethor ; les Falathrim de Cirdan, qui s’arrêtent au bord de la mer... Ils sont répartis en plusieurs familles à cause de leur stationnement géographique, mais là encore, la géographie chez Tolkien est compliquée (le monde change du tout au tout selon l’époque) donc je ne préciserai pas plus. 

 

Parmi les elfes de lumière, il y a trois familles. Les Vanyar (les blonds) d’Ingwë, qui sont les premiers partis et arrivés à Valinor et qui y restent à jamais. Ils ont la particularité de tous être blonds grâce à la lumière des arbres. Il y a ensuite les Noldor (les sages) de Finwë, qui sont les seconds arrivés mais qui ensuite sont repartis, pour revenir amputés de plusieurs membres de leur famille. Les derniers arrivés à Valinor sont les Teleri (littéralement les derniers) des frères Olwë et Elwë, qui sont les plus nostalgiques des Terres du Milieu et de la mer. Ils seront d’ailleurs les plus grands charpentiers de navires de tous les temps, avant que les Noldor ne les trucident.

 

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Voilà en gros la classification des elfes. Je ne parlerai pas de leur histoire car il y a beaucoup de noms, beaucoup à dire et trop peu de Doliprane. La prochaine chronique leur sera également consacrée, d’une façon plus historique et moins naturaliste. Sur ce je vous laisse à vos cachets de paracétamol, bons baisers depuis Arda.

 

 

 

/Le Prof


28/08/2015
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Chroniques d’Arda : Description des Elfes

   Salut mes bichons ! Me revoilà pour en finir avec les elfes. Après avoir développé la classification des familles d’elfes, on va parler de leur nature, de leurs coutumes, etc.

Les elfes sont donc les premiers êtres intelligents physiques créés, les Premiers Nés des enfants d’Ilúvatar (vous le savez si vous suivez mes chroniques, sinon voilà qui est fait). Ce sont des êtres assez grands, fort beaux et surtout immortels. Cette immortalité leur permet d’accumuler des savoirs. Ils sont donc doués d’une très grande sagesse.

Nés sur la rive du lac Cuiviénen, la première chose qu’ils observèrent fut le ciel étoilé. De ce fait, à la naissance des astres solaire et lunaire, ils eurent une préférence pour la lune, astre qui apparaît la nuit et dont la lumière n’efface pas celles des étoiles. Ils restèrent au bord du lac jusqu’à leur découverte par Oromë. A ce moment-là Melkor était à Angband, sa forteresse, en train de faire la guerre aux Valar et en train de créer ses monstres. Il n’y avait pas encore le soleil, ni la lune, donc la Terre du Milieu, dont Cuiviénen, était entièrement plongée dans la nuit et en proie à la vilénie de Melkor. Alors la question (rhétorique) que je vous pose est : pourquoi les elfes ne suivirent-ils pas tous Oromë ? Est-ce parce qu’ils n’avaient pas croisé le vilain pas beau et qu’ils se sentaient bien où ils étaient ? Non. Ils étaient au contact des créatures maléfiques. Ils savaient le danger qu’elles représentaient puisque plusieurs elfes avaient déjà été enlevés par Melkor (ceux-là mêmes qui donneront la race des orcs). MAIS, Melkor qui n’était pas la moitié d’un imbécile, qui connaissait la musique des Ainur et qui savait que les elfes allaient naître (et donc être protégés par les Valar), avait fait en sorte que les rapts semblent perpétrés par un cavalier. Et qui était un cavalier allant souvent sur les Terres du Milieu pour poutrer les troupes de Melkor ? Oromë. Ainsi, quand Oromë se pointa en disant « Viendez les copains ! » aux elfes, certains s’en méfièrent et lui répondirent « Va chier ».


11903863_890192724395459_4522585266792089666_n.jpgBref. Les quendi sont des esthètes. Sages, maîtres en tous les arts. Et quand je dis tous les arts, c’est TOUS les arts. Autant ceux des artistes que ceux des artisans. Ils ne font pas de différence puisque tout ce qu’ils font, ils le font de manière belle. Le pire, c’est qu’eux-mêmes sont beaux. Et ils s’embellissent avec l’âge. D’ailleurs, ils y a trois phases dans la vie d’un elfe. La première est l’enfance ; ils ne naissent pas à taille adulte. Ils vont donc grandir et vieillir jusqu’à leur âge adulte. Puis ils vont rester pareils, c’est la deuxième phase. Ils peuvent rester ainsi jusqu’à la fin des temps et ne jamais entamer la troisième phase.

« -Mais quelle est la phase finale ?
-C’est la vieillesse pardi ! 
-Ah ouais ? Et comment un être immortel fait pour être vieux d’abord ? Hein ? HEIN ?
-SILENCE ! Non mais ! J’y viens. »

Quand je dis que les elfes sont immortels, j’entends par là qu’ils ne peuvent pas mourir de vieillesse ni de maladie. Mais ils ne sont pas invincibles. Il y a en gros deux choses qui les tuent : un coup d’épée dans la gueule (ou autre part, ou avec autre chose, l’important c’est la blessure mortelle) et la dépression. Oui, un gros coup au moral et vous clamsez un elfe, ce qui peut prendre quelques jours comme des années. Cependant, un elfe peut parfois survivre à un coup donné au moral. Ainsi sera-t-il vivant, mais affaibli. Et cette faiblesse dans son pouvoir, dans sa nature, va marquer son corps. Il va paraître vieux. Des rides se creusent, plus ou moins selon l’intensité de la dépression, et fait important : la barbe pousse à ces messieurs. Rares, très très très rares sont les elfes barbus (l’elfe est imberbe par nature). On pourra citer Cirdan (chef des Falathrim que l'on voit sur l'illustration) et puis c’est à peu près tout (les autres ne sont pas connus, ou du moins seulement connus des plus fanatiques de Tolkien). Cette barbe et ces rides sont la troisième phase.

Pour résumer : un gosse avec des oreilles pointue, c’est la première phase, Legolas c’est la deuxième, et Legolas avec la trombine de Gandalf c’est la troisième.

Pour en revenir aux enfants elfes, on peut dire qu’ils viennent au monde après une gestation d’un an. Leur anniversaire tombe le jour de leur conception et non de leur naissance. Leur esprit grandit plus vite que leur corps, ainsi à ses deux ans (un an pour un homme), bébé elfe sait parler, marcher, voire danser. Sachant cela, imaginez qu'ils deviennent pubères vers leurs 50 ou 100 ans.


Quand un elfe meurt, il attend (son âme du moins) dans les cavernes de Mandos, le Vala gardien des morts. Ces cavernes sont d’immenses salles souterraines où les elfes décédés se contentent de patienter jusqu'à la fin du monde. Le pire pour eux, c’est de voir passer les âmes des mortels (les hommes) pour aller on-ne-sait-où (seul Ilúvatar le sait).

Pour ce qui est des rites, ils n’en ont pas vraiment hormis celui du mariage. Ils se marient par amour ad vitam aeternam, sans forcément avoir besoin de l’accord parental ni faire de cérémonie particulière, autre que la prononciation des vœux et l’échange des anneaux. Aussi, s’ils le veulent, ils peuvent choisir une période d’essai d’un an incompressible que l’on appelle les fiançailles. S’ils sont toujours ensemble au bout de l’année, alors ils peuvent se marier et coucher ensemble. Ils sont très proches de leurs enfants et de leur famille. Rester loin de son enfant durant la prime jeunesse de celui-ci, ça tue presque le parent en question (dépression, tristesse toussa toussa). Ils n’ont pas de rites funéraires. Pas besoin, direz-vous, puisque leur âme va, en gros, dissoudre le corps, le faire devenir immatériel et invisible.

Voilà qui est fait pour les elfes ! Là-dessus, grosse bise et à la prochaine.

 

 


/Le Prof



28/08/2015
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Créatures communes du mal

   Bien le bonjour mes chers amis. Aujourd’hui, on va parler crasseux, maléfique, tourmenté. Aujourd’hui, on va parler de quelques créatures communes du mal, les orcs allant être traités dans un prochain article. 

 

 

 

 

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Les Trolls

 

Les trolls sont l’opposé des gobelins. Ils sont immenses, ressemblant à des bêtes. Ils sont aussi brutaux, forts et idiots que les gobelins sont sournois, faibles, petits et ingénieux. Il existe plusieurs « races » de trolls (par exemple le troll des cavernes et le troll de guerre).

 

 

 

 

 

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Les Wargs

 

Les wargs sont créés sur le modèle du loup. Plus grands, plus forts, plus résistants et plus brutaux que leurs homologues naturels, ils sont assez grands pour être montés par les orcs. Ils sont une redoutable arme de guerre (ils mordent plus forts que les chevaux).

 

 

 

 

 

Les Loups-garous

 

Les loups-garous sont des créatures de Morgoth qui sont toutes éteintes, exception faite d’un seul. Ils étaient basés sur un Maia, serviteur corrompu de Morgoth. Ce Maia vous le connaissez bien puisqu’il succède à Morgoth sur le trône du Mordor, aide à la création des anneaux de pouvoir et a un œil sur tout. J’ai envie de dire que les vrais Sauron (pardon).

 

 

 

/Le Prof


02/09/2015
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Les Dragons

  Bien le bonjour, fieffés rêveurs, dans cette nouvelle chronique qui, après tant d’attente, aborde enfin ces créatures magnifiques : les dragons.

 

Les dragons ont toujours fait couler beaucoup d’encre, se diversifiant en plusieurs espèces selon les époques et les contrées. Et que serait l’univers de la Terre du Milieu sans ces fantastiques créatures ? Le nez de Cléopâtre eût été plus petit, la face du monde aurait changé, comme on dit. Je le dis tout de suite : il existe plusieurs types de dragons, mais ils ont TOUS l’appellation de « dragon ». Alors pas de contestations genre « ouiiii, mais ça c’est une vouivre, blablabla ». C’est un dragon, point. Un autre rappel : Premier Âge = P.A. ; Second Âge = S.A. ; Troisième Âge = T.A.

 

Les dragons furent élevés par Morgoth, avec pour premier représentant un gros ver dépourvu d’ailes mais sachant cracher le feu, à l’haleine moribonde et répandant la mort sur son passage, pratiquant l’hypnose sur ses vieux jours et répondant au nom de Glaurung. C'était un Maia déchu, à l’instar des Balrogs et de Sauron (déchu au sens de corrompu). Mais sa descendance fut plus « naturelle », puisqu'il ne s’agît pas de Maiar ayant pris la forme de dragons, mais bien d’enfants de Glaurung. Glaurung est un ennemi des enfants de Húrin (une noble famille d’hommes, on en reparlera très certainement) et sera le destructeur d’une des plus grandes forteresses elfes du Premier Âge (Nargothrond). Il sera finalement vaincu par l’un des enfants d’Húrin qui se prénomme Túrin (on en reparlera très, très certainement) vers la fin du sixième siècle du P.A. Il y aura par la suite plein d’autres dragons non ailés, de tellement de sortes avec tellement de noms elfiques et de spécificités différentes que je ne vais pas les détailler plus que ça. Retenez qu’il y a des dragons de feu, de foudre, de givre, etc.

 

C’est à la fin du P.A. que, lors de l’Union de Maedhros entre les elfes, les nains et les hommes, et grâce au concours actif des Valar que Morgoth lança son dernier atout dans la bataille qu'alors il perdait (oui, c’est LA carte qui te fait gagner, comme dans Yu-gi-oh) : les premiers dragons ailés. Une horde déferlante de dragons volants (à peu près gros comme Smaug) s’abattit sur l’Union et, comble de tout, pour contrer les Valar, cette horde fut menée par Ancalagon le Noir. Ce dernier était immense. Mais genre vraiment IMMENSE, plus gros que les montagnes. Il mit l’armée des Valar en difficulté et força leur retraite. Il fut finalement abattu par l’un des descendants de Húrin (oui, encore eux), détruisant le Thangorodrim, marquant la fin de la guerre et la chute de Morgoth.

 

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Il resta plusieurs dragons après la Guerre des Puissances (ou Guerre de la Grande Colère), mais les récits du S.A. n’en parlent pas, se concentrant sur Númenor et les elfes. C’est lors du T.A. qu’on retrouve la trace de dragons dans les récits, notamment deux : Scatha dans les Montagnes Grises qui terrorisa la région et fut tué par un des ancêtres des Rohirrim, et Smaug le Doré, dont vous connaissez certainement tous l’histoire contée dans The Hobbit de P. Jackson (pour le coup, l’histoire de Smaug dans le film est rigoureusement identique à celle du livre).

 

Les dragons sont la deuxième puissance de Morgoth juste après les Balrogs. Mais après la mort de Morgoth (en vrai il a été banni dans le néant, mais c’est pareil) les dragons survivants devinrent libres et indépendants. C’est pourquoi Sauron eut du mal à s’offrir leurs faveurs. Il aurait quand même aimé en avoir un qui crache le feu comme Smaug car ça lui aurait donné une puissance bien supérieure (le feu des dragons permettent de détruire les anneaux de pouvoirs, sauf l’Unique). Mais il ne possède que des dragons qui ne crachent pas le feu (ceux que montent les Nazgûls).

 

C’est donc fini pour l’histoire des dragons. Je vous souhaite une bonne journée et à bientôt pour une prochaine chronique.

 

 

 

/Le Prof


30/09/2015
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Les Ghûls

   Bien le bonsoir à toi qui recherche le frisson, l'adrénaline et le danger que procure la nuit. Ce soir, un petit édito sur les créatures du mal. En effet, je vous ai parlé des créatures communes que l'on rencontrait en Terre du Milieu. Mais il en existe certaines qui sont spécifiques au Mordor.
Je vais ainsi vous parler des ghûls. Ce terme vous parait peut-être familier, et en effet puisque la ghûl est inspirée de la goule (honte à vous si vous n'avez pas lu l'article du Voyageur sur cette créature).


La ghûl est une créature faible, fragile, qui se nourrit principalement de viande fraîche. Elle vit en colonie souterraine et se balade et chasse en groupe. Si le nombre leur fait défaut, les ghûls appellent leurs semblables au secours. Gare à vous si cela vous arrivait, car alors vous seriez vite acculés par des centaines de ghûls qui n'hésiteraient pas à vous manger. Trois options s'offriraient à vous pour vous en sortir : avoir beaucoup de talent, être aidé par des amis (ou ennemis), ou bien avoir des pouvoirs magiques. En effet, les ghûls sont faibles aux impulsions magiques. Ou alors, vous n'allez pas au Mordor de nuit, car la ghûl ne sort que de nuit.


On peut dénombrer trois types de ghûls. La ghûl commune que je viens de décrire. Les cracheurs, qui sont les mêmes que les communes à l'exception qu'elles peuvent cracher du poison (oui, vous pouvez mourir car une bête vous vomit dessus). Et la plus dangereuse des ghûls est la matriarche qui, comme son nom l'indique, est la mère/reine de la colonie. La matriarche est bien deux fois plus grande qu'une ghûl commune, a la peau blafarde et est capable de cracher le poison. En plus, elle est bigrement plus résistante que ses congénères. Mais n'ayez crainte car pour l'affronter, il faut aller la dénicher dans son terrier.

 

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Je pourrais aussi vous parler des caragors, graugs et autres mouches de Morgai, mais je vous laisse les découvrir dans le formidable jeu vidéo L'Ombre du Mordor.


Sur ce, faites de beaux rêves.

 

 


/Le Prof


06/09/2015
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Les Orcs

   Bien le bonjour chers amis, et bienvenue à vous une nouvelle fois en Terre du Milieu. Aujourd’hui je m’en vais corriger une erreur grave que j’ai commise. En effet, dans la frénésie qui m’habitait lors de l’écriture des Chroniques d’Arda et des articles alentours, j’ai bâclé la race des orcs. Me voici donc devant vous en repentance.

Les orcs sont des êtres hideux, « une forme de vie horriblement anéantie » selon un certain magicien. C’est certes le cas puisqu’il s’agit à la base d’elfes. Vous allez me dire : « Mais Prof, comment les splendides elfes peuvent-ils dégénérer à ce point ? » Et votre interrogation est de fort aloi. Je m’en vais donc vous répondre. Ce ne sont pas d'abord les Valar qui découvrent les Premiers-Nés lors de leur venue en Arda, mais Melkor. En effet, les Valar sont fort occupés en Aman, l’autre continent d’Arda, à déjouer les mauvais coups de Melkor mais également à préparer la venue des elfes. Mais les elfes naissent, non pas à Aman, mais en Terre du Milieu ! Donc, de leur naissance à leur découverte par les Valar, ils passent quelques temps dans la nuit du monde, seuls. Du moins sans les Valar, car entre-temps, Melkor, qui est toujours à l’affût de ce qu’il se passe sur ce monde qu’il revendique comme sien, constate leur arrivée. Et il déteste déjà les elfes. Ils sont beaux, forts, doux, exempts de toute vilénie ; bref, ils sont à l’image des dieux mais pas de lui. Donc la première chose qu’il veut faire c’est de détruire cette œuvre d’Ilúvatar, comme tout le reste d’ailleurs. Il va alors kidnapper quelques elfes dans les ténèbres des jours d’avant les premiers jours, en faisant courir le bruit parmi les elfes que c’est là l’œuvre des Valar, dont les elfes ignorent tout. Ses prisonniers, Melkor va les torturer de nombreux siècles. Il va les corrompre à un tel point qu’ils deviendront en tous points (physiquement et mentalement) différents de ceux qu’ils étaient à leur naissance. Plus rien ne subsiste de la beauté et de la noblesse des elfes en eux. Ils ne sont plus que laideur, dégénérescence, peur et vilénie. Bref, ils sont les avatars mortels du Mal. S’ensuivent toutes les histoires qui ont été récitées dans les Chroniques d’Arda, et bien d’autres encore, mais il ne s’agit point d’un blog dédié à Tolkien. On ne sait pas comment les orcs se reproduisent précisément. Mais il est possible qu’ils soient « fabriqués » tels des outils pour la guerre, par un quelconque procédé magique. Si vous voyez la scène des « Uruk-Haï » dans le film de Peter Jackson, alors vous avez une idée de comment ça doit être.

Leur naissance étant vue, vous devez certainement vous demander maintenant quelle est la différence entre orcs, uruk-haï et gobelins. Encore une fois je m’en vais vous éclairer ! L’équation est la suivante : orcs = gobelins = nom générique de la race. Oui, un orc (ou orque, comme vous préférez) et un gobelin sont la même chose. Et un uruk (oui, le haï est une marque du pluriel) est aussi un orc ou un gobelin. Mais un orc n’est pas forcément un uruk. Je vous explique. Dans la famille des orcs, on trouve plusieurs groupes qui ont des fonctions sociales et des caractéristiques physiques légèrement différentes. On trouve les gobelins, les uruk-haï, les snagas et les demi-orques. Commençons en bas de l’échelle avec le Snaga. Un snaga est un orc un peu maigrichon qui est la main d’œuvre du peuple orc (quand il n’y a pas d’esclaves et encore). Ce sont les snagas qui travaillent à la mine, à la forge, à la cuisine ou qui font toute autre chose que l’on peut nommer travail. Le snaga, c’est la main d’œuvre et la chair à canon des orcs. L’uruk est l’orc de guerre (non, retirez l’image des orcs de Saroumane, ils ne sont pas des uruk-haï) par excellence. Il est fort et endurant, il aime et sait se battre. Un uruk, ça dirige les snagas et ça bastonne. Le terme de gobelin désigne généralement les orcs qui sont allés vivre sous terre. Par exemple, les gobelins qu’affrontent Bilbon et les 13 nains (oui avec le gros roi gobelin) sont des orcs, et les orcs de la Moria (avec Azog et tout) sont des gobelins puisqu’ils vivent dans les mines. Viennent enfin les demi-orcs. Ce sont eux les orcs de Saroumane. Ils ne sont pas entièrement orcs (#SansBlague). Ils ne sont pas, comme dit dans le film, mi-orc mi-gobelin puisque, si vous suivez, vous savez que orc = gobelin. Ils sont en fait mi-orc mi-homme (et re-mi-orc derrière #RéférenceDeQualitay). Et oui ! Saroumane, par un procédé magique a mélangé le sang des orcs et celui des hommes qui lui prêtent allégeance (les sauvages qui attaquent le Rohan). Je tiens à préciser qu’à aucun moment le magicien ne les a forcés. En gros, ça s’est déroulé ainsi : « - Wesh poto, tu veux pas me donner un peu de ton sang ? C’est pour le travail. – Ah ben si c’est pour le travail, prends-en autant que tu veux, man. »

 

Ça fait beaucoup d’informations hein ? Alors je résume brièvement : orc et gobelin sont des synonymes. Avec le temps, gobelin désigne l’orc qui vit sous terre.  L’orc de guerre est un uruk (plus puissant et large) et l’orc de maison est le snaga (plus chétif). Le demi-orc est une création de Saroumane et est un être plus résistant à la lumière du jour moitié orc moitié homme. Les deux seuls points communs entre tous ces groupes d’orcs sont leurs natures vicieuse et guerrière.

Bref, voilà que cet article se termine. Je vous dis donc à bientôt.

  

/Le Prof

 


24/10/2017
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